J'ai lu
Brèves saisons au Paradis avec un mélange de fascination et d'agacement. Fascination pour une écriture légère, joliment imagée, truffée de références qui m'ont parfois fait sourire. Agacement pour la bourgeoisie post 68 que le roman décrit, son faste, son insouciance, son apolitisme. C'est une excursion un peu étrange, un peu hallucinée parfois, dont l'écriture accélère et ralentit au gré des souvenirs de l'auteur. J'ai aimé progresser au rythme des souvenirs ressuscités de
Claude Arnaud, un rythme très psychologique qui fait la part belle aux introspections anxieuses. Par ailleurs, il y a un vrai talent pour capturer l'essence d'une personnalité, ses contradictions, ses désirs, qui permet de soutenir le défilé rapide des personnages.
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