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Critique de dourvach


Les fabuleux souvenirs de la vision du film-phare — et film fleuve (2 h 41) — d'Akira KUROSAWA, sorti en 1975 (ce fut une coproduction soviéto-japonaise) nous ont "naturellement" amenés à rencontrer le beau récit-témoignage — publié en 1921 — de "l'explorateur" (ethnologue et géographe) Vladimir ARSENIEV, homme de coeur et scientifique bientôt rattrapé — avec toute sa famille — par l'abyssale connerie staliniste...

Là encore une ode à l'amitié : cette matière friable qui se construit, jour après jour, sous les mille yeux des esprits sauvages de la Taïga. le miracle d'une rencontre. le sens de la survie et du groupe. Au début du XXème siècle, la petite troupe dirigée par l'officier scientifique Arseniev en "mission d'exploration" (pour le compte du régime tsariste) rencontre un trappeur golde nommé Dersou Ouzala, vivant du commerce des peaux de zibelines et connaissant tous les secrets de la forêt arctique....

On se souviendra longtemps de la nuit de survie d'Arseniev et Dersou perdus sur le lac gelé... de ces roseaux, à très-très vite rassembler en meule, bien sûr... le vent glacial. La mort à coup sûr...

Un très beau récit, fait de souvenirs personnels de deux missions scientifiques (1901 et 1906), dont nous connaissions le très mélancolique dénouement : ces destinées séparées de Dersou le Golde et du "capitaine Arseniev".

Magnifique...
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