AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,21

sur 168 notes
5
13 avis
4
10 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
0 avis
Quel beau voyage ! Pour l'instant, je n'ai pas vu le film et c'est tant mieux ; plus longue fut l'immersion. Traduit par Yves Gauthier, édité par Transboréal, édition complète de janvier 2022, Vladimir Arseniev témoigne de sa vie d'explorateur dans les forêts de l'Extrême-Orient russe et de sa rencontre avec Dersou Ouzala, chasseur animiste, coureur des bois. J'ai avidement contemplé les illustrations du livre et recherché tel oiseau, animal, arbre, vent, pluie, brouillard, fleuve, et Gens spécifiques ainsi nommés par Dersou pour prolonger cette marche au coeur de la taïga, confondant hommes et bêtes en leur humanité. Ce fut long mais tellement passionnant qu'à la fin j'en demeure d'autant plus frustrée que je perds des amis. Un tant soit peu idéalisé, le Golde, diront certains, qu'il ait pu sentir mauvais ou revêtir quelques défauts, peu m'importe en vérité, mon chien lui aussi a une haleine de chacal mais c'est un Gens que j'aime et s'il y a un peu de Saint-Exupéry là-dedans, grand bien lui fasse à l'officier de nous l'avoir donné. Trop long serait en dire davantage quand lire exalte en atmosphère.
Commenter  J’apprécie          6110
Ce livre est en grande partie autobiographique. Vladimir Arseniev, officier de l'armée impériale russe, fut explorateur, géographe et ethnologue ; il nous livre, ici, le récit de ses explorations entre 1901 et 1906, dans le territoire de l'Oussouri, affluent de l'Amour. Dans l'inextricable taïga, il rencontre Dersou Ouzala, un trappeur Gold d'origine mongole qui sera son guide. Une formidable amitié nait entre les deux hommes.
Dans ce très beau récit d'aventures, nous découvrons la faune, la flore et les coutumes des ethnies vivant dans la sombre taïga de l'extrême orient sibérien. Dersou communie avec la nature, le ciel et les étoiles, il est aussi notre guide dans ces forêts des monts du Sihoté Aline le long de la mer du Japon au nord de Vladivostok. Surtout suivez le trajet de l'expédition sur une des cartes …
Dépaysement garanti dans ce bout du monde, aux confins de la Sibérie, dont on parle si peu ! Ce pays incommensurable, « cette terre qui n'a pas fait les choses à demi mais s'est étendue comme une tâche d'huile sur la moitié du monde » dit Gogol dans les « Ames mortes ».

Commenter  J’apprécie          427
Les fabuleux souvenirs de la vision du film-phare — et film fleuve (2 h 41) — d'Akira KUROSAWA, sorti en 1975 (ce fut une coproduction soviéto-japonaise) nous ont "naturellement" amenés à rencontrer le beau récit-témoignage — publié en 1921 — de "l'explorateur" (ethnologue et géographe) Vladimir ARSENIEV, homme de coeur et scientifique bientôt rattrapé — avec toute sa famille — par l'abyssale connerie staliniste...

Là encore une ode à l'amitié : cette matière friable qui se construit, jour après jour, sous les mille yeux des esprits sauvages de la Taïga. le miracle d'une rencontre. le sens de la survie et du groupe. Au début du XXème siècle, la petite troupe dirigée par l'officier scientifique Arseniev en "mission d'exploration" (pour le compte du régime tsariste) rencontre un trappeur golde nommé Dersou Ouzala, vivant du commerce des peaux de zibelines et connaissant tous les secrets de la forêt arctique....

On se souviendra longtemps de la nuit de survie d'Arseniev et Dersou perdus sur le lac gelé... de ces roseaux, à très-très vite rassembler en meule, bien sûr... le vent glacial. La mort à coup sûr...

Un très beau récit, fait de souvenirs personnels de deux missions scientifiques (1901 et 1906), dont nous connaissions le très mélancolique dénouement : ces destinées séparées de Dersou le Golde et du "capitaine Arseniev".

Magnifique...
Commenter  J’apprécie          417
Avant toute chose, puisque la référence à Akira Kurosawa semble être un passage obligé quand on évoque l'oeuvre de Vladimir Arseniev : je n'ai jamais vu le film "Dersou Ouzala", même si j'ai désormais bien envie de combler cette lacune après avoir lu et apprécié le roman qui l'a inspiré.

D'ailleurs, le terme "roman" définit-il précisément ce qu'est le "Dersou Ouzala" d'Arseniev ? En réalité, on a davantage affaire à un récit dans la grande tradition des écrivains-voyageurs, voire à un précurseur du genre "nature writing" à la mode actuellement. Ici, l'officier-topographe au service du tsar Nicolas II rend compte de ses explorations à travers les étendues sauvages du Primorié, cette région de l'Extrême-Orient russe dont nous connaissons tous le nom de la ville principale : Vladivostok, symbole pour nous de ce qui est lointain et inaccessible. Véritable "Frontière" comme pouvait l'être l'Ouest américain, le Primorié demeurait encore largement inconnu il y a un siècle, et d'une certaine manière l'est encore aujourd'hui. Pour toute présence humaine, seuls de rares colons russes y côtoyaient une poignée d'indigènes oudégués, de paysans coréens et de bandits chinois... En somme, le paradis de l'aventurier.

Alors, qu'est-ce qui est romancé par Arseniev ? Sans doute quelques menus détails destinés à donner du liant à son histoire. On sait par exemple que l'auteur croisa la route du dénommé Dersou Ouzala lors de sa deuxième expédition en 1906, et non lors de la première en 1902 comme il le relate — une astuce qui permet d'introduire rapidement le personnage marquant du récit, ce vieux chasseur de l'ethnie gold vivant en parfaite communion avec la forêt et auquel il est difficile de ne pas s'attacher. Pour le reste, l'auteur se passe des ingrédients romanesques habituels pour nous livrer la relation méticuleuse de son exploration : inutile d'espérer du suspense ou des rebondissements, ni même de véritables enjeux scénaristiques. Y compris lorsque les membres de l'expédition font face à une difficulté majeure, comme une inondation ou une rencontre avec un tigre, le récit fait l'économie de grands effets narratifs. Il en résulte que "Dersou Ouzala" n'a rien d'un "page turner". C'est plutôt le genre de livre qu'on lit tranquillement, que l'on déguste pour mieux apprécier sa beauté, au rythme lent auquel les hommes progressent au sein de la taïga. Autrement, on pourrait trouver lassante cette litanie de bivouacs, de marches dans la forêt, de chasses, de descriptions minutieuses de la faune et de la flore... À ce sujet, de nombreuses scènes sont susceptibles de heurter la sensibilité d'un lectorat citadin du 21ème siècle : on abat beaucoup d'animaux dans ces pages, qu'il s'agisse de sangliers, d'oiseaux, de zibelines, d'ours ou de biches. Ces tueries ne sont pas gratuites, pour les chasseurs et les trappeurs il ne s'agit que de survivre dans un environnement très éprouvant, mais mieux vaut être prévenu...

À noter, enfin, que l'édition de poche parue chez Payot, établie par le sinologue Michel Jan, est un modèle du genre : une introduction fort instructive qui a le bon goût de ne pas trop déflorer l'oeuvre, un glossaire des lieux et des termes locaux, une courte bibliographie et, surtout, trois cartes très utiles pour mieux suivre les pérégrinations de l'officier-topographe russe et de son ami le vieux chasseur gold dans des territoires que le commun des mortels ne parcourra jamais qu'en rêve.
Commenter  J’apprécie          270
Voici une réédition des textes de Vladimir Arseniev, officier russe, qui, au début du vingtième siècle, effectua plusieurs voyages d'exploration dans les forêts de l'Extrême-Orient Russe.

Lors de ses explorations, il fit connaissance de Dersou Ouzala, un chasseur Nanaïs. Entre les deux hommes, aux parcours si différents, naquit alors une profonde amitié.

Ce pavé, basé sur les notes de voyages d'Arseniev est romancé mais, repose en grande partie sur son vécu.

Comme tout récit d'exploration qui se respecte, les descriptions des paysages traversés sont très nombreuses et détaillées. Vous retrouverez le nom commun, le nom latin et les descriptions des animaux croisés et de la flore locale. 

Ce qui entraîne une certaine longueur du récit. Cependant, je n'ai pas abandonné ma lecture car Arseniev est un excellent conteur, et lorsqu'il raconte la vie de leur expédition, le récit trouve un rythme et un charme indéniable. 

J'ai aimé voir ces hommes se confronter à la nature implacable, sans nourriture parfois, trouver des solutions, écouter le vent pour connaître la météo du jour. Sans parler des moments où les soldats sont pris en chasse par des tigres. 

J'ai aimé, aussi, lire en filigrane le regret de l'auteur pour ce monde qui se civilise, cette nature qui se fait grignoter par l'exploitation humaine. 

Mais surtout j'ai été émue par cette histoire d'amitié, sans expansion, mais où chacun se soucie de la vie de l'autre, de la confiance accordée et des échanges sur les croyances et les connaissances de l'autre.

Un récit qui, clairement , ne réussira pas à convaincre tout le monde mais, qui m'a personnellement charmé.
Commenter  J’apprécie          180
Vladimir Arseniev, officier topographe au service du tsar Nicolas II nous fait le récit de ses explorations entre 1901 et 1906 dans le territoire de l'Oussouri, affluent de l'Amour, à travers les étendues du Primorie, l'extrême-orient russe. A travers la taïga il est guidé par Dersou Ouzala, trappeur local, avec qui se noue une forte amitié. Dersou Ouzala nous guide nous aussi, nous faisant découvrir faune, flore et même coutumes. Nous sommes dans des territoires quasiment vierges, les humains sont rares : quelques colons russes, quelques coréens, quelques bandits chinois, quelques oudégués… de la vraie aventure à la frontière des cultures russes, coréennes et chinoises. C'est romancé, mais pas énormément : en réalité il n'a rencontré Dersou Ouzala que lors de sa dernière expédition. A part ça, c'est plutôt la relation précise, détaillée, d'une exploration et du coup cela peut sembler parfois répétitif : campement, marche, chasse pour se nourrir, description de la faune et de la flore...A mi-chemin entre le journal de voyage et le roman d'aventure. Mais grâce à Dersou Ouzala, personnage envoûtant qui communie avec la nature, celle-ci, qu'elle soit forêt, montagne, faune ou flore, devient personnage à part entière du récit.
L'amitié entre les deux hommes, si dissemblables, est aussi un grand point fort du récit, amitié qui est narré par Arseniev avec une plume respectueuse, s'effaçant presque derrière son guide.
Akira Kurosawa en a fait un film en coproduction soviéto-japonaise en 1975, excellent film qui transmet bien l'essentiel du livre. le livre et le film font tous les deux un bien fou.
Commenter  J’apprécie          164
Entre 1902 et 1907 Vladimir Arseniev, officier-topographe de l'armée russe, va mener trois expéditions aux confins de la Sibérie orientale.
Même si ces expéditions sont organisées avec rigueur, la taïga, entre Oussouri et Pacifique, est un milieu hostile exigeant une connaissance du terrain que seuls les natifs possèdent. Lorsqu' Arseniev rencontre un vieux chasseur gold, Dersou Ouzala , il comprend très vite qu'il sera leur guide.
A la frontière entre les mondes chinois, coréen et russe on avance sous le charme de ces récits. On savoure chaque instant. Des récits d'aventures, d'épreuves aussi imprévisibles que redoutables. Seul Dersou, l'autochtone attentif à chaque pas, à chaque bruissement fait preuve d'une sagacité sans égale.. Son seul agacement ira à la nonchalance des Russes pressés ne voyant rien, « pareils à des enfants ». Dersou parle aux animaux comme à des hommes, sa vision anthropomorphique qui semble naïve résonne très fortement en nous. Elle se révèle aussi d'une belle efficacité. Des incendies de forêt aux tempêtes de vent ou de neige, de la traversée périlleuse d'une rivière à la rencontre glaçante d'un tigre aux discussions intimes autour d'un feu, c'est toute l'histoire d'une amitié touchante de deux hommes si dissemblables.
On ne sait plus si c'est le personnage de Dersou qui nous envoûte ou si c'est l'écriture limpide et respectueuse d'Arseniev qui nous retient....Quelles que soient ses erreurs d'appréciation ou les épreuves traversées, le narrateur, intrigué et parfois dubitatif, reste humble, sobre et positif.
Ces journaux d'expédition rédigés plus d'une décennie, voire deux, plus tard sont peut-être romancés. Ils restent un témoignage vibrant. Une douce lecture intemporelle.
Commenter  J’apprécie          141
Livre splendide qu'aimeront tous les aficionados de la nature sauvage et des relations humaines profondes. Les rencontres entre un officier de l'armée du tsar Nicolas II et Dersou, trappeur, qui vit au coeur de la nature, sont emplies de poésie et d'émotion. C'est une immersion dans l'immense nature russe avec des descriptions d'une qualité exceptionnelle. C'est également un roman d'amitié entre deux hommes de conditions très différentes qui vont partager une passion, celle de la nature, tout au long de leurs rencontres. Et bien sûr, un film de Kurosawa pour sublimer avec talent toutes les images de cette très belle harmonie.
Commenter  J’apprécie          133
Dans les années 1900, Arseniev est chargé de faire des relevés cartographiques de la région de l'Oussouri, dans l'extrême-orient sibérien. Pour cela, des expéditions, formées de soldats (souvent cosaques) sont montées. Il embauche pour quelques jours des éclaireurs sur place.

Une nuit surgit dans son bivouac, un Gold, venu se réchauffer au bûcher. Arseniev discute avec lui jusqu'au matin et l'enrôle comme guide. C'est ainsi que commence une amitié ou plutôt selon moi la rencontre de l'élève et du maître.

Dersou chasse, toute l'année dans la taïga, depuis que sa femme et ses enfants sont morts de maladie. Il a abandonné sa maison. Plus Arseniev et ses hommes le côtoient plus ils découvrent les connaissances qu'il a des animaux, du climat et du milieu dans lequel il vit et plus ils l'apprécient.

Mais surtout, Dersou a un sens de l'observation hors du commun et une vive intelligence qui lui permettent de tirer des conclusions très justes et d'éviter bien des pièges.

Dersou est généreux et solidaire : il ne tue que pour manger, pense aux autres, bêtes ou hommes... Il est courageux, débrouillard, et foncièrement humains.

Arseniev est officier-topographe. Sans le vouloir il dresse son propre portrait dans ce livre. Il est juste, ouvert aux autres cultures et coutumes, curieux de tout, tenace dans sa mission.. Arseniev connaîtra inondations, feux de forêt, tempête de neige, froid intense, faim, fatigue extrême... et même la météorite de 1908. Mais rien ne l'arrête et chaque soir il s'attelle à la rédaction de son journal de marche.

Arseniev écrit plusieurs fois qu'il questionne Dersou pour apprendre à suivre une piste, pour arriver à prévoir les changements de temps, par exemple. Dersou a bien deviné que cet homme est sans préjugés, sans arrogance.. le professeur c'est lui.

Arseniev a tiré ce livre, qui n'est pas un roman, à mon avis, de ses journaux, les redites en donnent l'impression. Mais cela rend la lecture encore plus intéressante. En faisant le portrait d'un « homme des bois » dont il ne resterait même pas le nom dans un registre quelconque aujourd'hui, il rend hommage aux peuples de Sibérie, aux inconnus de l'histoire, et surtout, à une culture appelée a disparaître (même la tombe de Dersou reste introuvable après le défrichage de la région). C'est la fin d'une époque. Arseniev veut laisser un hommage à son ami et le sortir de l'anonymat.

Arseniev est un héro positif, de ceux qui construisent le monde. Il doit sa renommée à son travail, à son amour des autres. Bien sur il va s'en dire que cela lui attira les persécutions des bureaucrates staliniens : on détruisit ses archives, on tua sa femme...

Lors de ma première lecture ma conscience écologique était beaucoup moins développée. Elle m'a fait voir aujourd'hui une autre facette de ce texte. «  Dersou Ouzala » est aussi un contre-portrait d'une époque où tuer un animal était banal voir un exploit. Arseniev va à la chasse à l'ours pour savoir ce que c'est et peut-être même voir s'il en a le courage.

Dersou arrête plusieurs fois un cosaque qui s'apprête à tirer, par exemple sur des otaries dont on aurait même pas pu récupérer la viande. Page 87, Arseniev cite des « chasseurs » qui ont tué plus de 140 ours à eux deux !!! Maintenant les russes doivent se battre pour sauver certaines espèces !!!

La traduction est loin d'être parfaite. Il est en effet peu probable que les russes utilisent le mot kilomètre dans ces années-là mais plutôt verstes qui n'apparaît qu'une fois à l'avant-dernier chapitre.

« Dersou Ouzala » est un livre dépaysant, d'aventure, d'amitié, et aussi de géographie et d'histoire. Un vrai plaisir de retrouver ces personnages et la taïga pour la seconde fois.
Commenter  J’apprécie          132

"Dans la taïga oussourienne, il faut toujours prévoir la possibilité de se trouver face à face avec des fauves. Mais rien n'est aussi désagréable que de se heurter à un être humain. La bête, généralement, se sauve à la vue d'un homme et ne l'attaque que si elle est pourchassée. Dans ces cas-là, chasseur et animal savent ce qu'ils ont à faire. Un être humain est tout autre chose. Il n'y a pas de témoins oculaires dans la taïga, aussi la coutume a-t-elle créé cette tactique singulière : l'homme qui en aperçoit un autre doit tout d'abord se cacher et tenir sa carabine prête." (77)

L'écriture est simple et humble, sobre en sentiments personnels. le narrateur, en sa qualité d'observateur scientifique, s'efface, se glisse derrière les bouleaux, ratons laveurs, polatouches, chênes et grimpereaux. Il rapporte des bruits, des sensations. le cri aigu, perçant et court de l'écureuil, la chaleur de l'air, la terrible piqûre des gnouss, le souffle de l'ours. Les descriptions des moeurs côtoyées et des paysages traversés n'ont pas beaucoup de relief pour notre goût actuel. On a le sentiment d'un monde lointain qui se dérobe à notre compréhension. le passage qui se situe entre la première rencontre avec Dersou et la seconde est assez lancinante et morne. C'est le Gold, qui, par sa présence, fait respirer le livre. On découvre un pisteur hors pair, à l'égal de l'inspecteur australien Napoléon Bonaparte, du navajo Joe Leaphorn, voire même de Sherlock Holmes. Il est à la fois touchant et insaisissable. En refermant l'ouvrage, on se dit qu'Akira Kurosawa en a tiré toute la substance.

"La nuit, quand on voit une lumière, on ne peut en déterminer la proximité ni l'éloignement, pas plus que le degré d'élévation au-dessus du niveau de la terre. Elle apparaît simplement quelque part dans l'espace." (105)

Lien : http://versautrechose.fr/blo..
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (530) Voir plus



Quiz Voir plus

La littérature russe

Lequel de ses écrivains est mort lors d'un duel ?

Tolstoï
Pouchkine
Dostoïevski

10 questions
437 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature russeCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..