Citations sur L'Âge des Ténèbres, tome 1 : Mage de guerre (19)
Mes compatriotes ont été affamés, battus et laissés pour morts. Ça ne les empêche pas de lutter pour la liberté, et ils gagneront un jour. Parce qu'il n'y a pas de plus forte motivation que le désir d'être libre.
Avec une de mes burnes dans la bouche, elle fredonnait une chanson. Extraordinaire ! J'ai déchargé si fort que j'en ai eu dans les yeux.
Les pâturages et les terres arables du sud de Seveldrom faisaient beaucoup d'envieux. Parfois les guerres saintes étaient pratiques pour dissimuler des motivations beaucoup moins nobles.
Quand on est jusqu'au cou dans le sang et la boue, on n'a pas le temps de penser. Tout se résume à frapper, trancher ou égorger. Au combat, ma seule idée, c'est de sauver ma peau.
- Je n'ai pas le don d'Ecko, mais je sais que le Nécromancien sera bientôt vaincu (Thule).
- Je t'envie cette certitude... (Balfruss)
- Inutile, puisque c'est à toi que je la dois. Tu avais raison, le Nécromancien est faible. Dans son esprit mais aussi dans son coeur.
- Pourtant, il semble n'avoir peur de rien.
- Parce qu'il n'a rien à perdre... Il n'aime personne et il ne tient à rien.
Talandra lut une nouvelle fois le dernier texte de son maître-espion en Yerskania. Selon ses ordres, le réseau allait répandre une toute autre interprétation des "miracles" de Taïkon. La légende de ce type reposait sur des montagnes de mensonges, mais jusque-là ses fidèles de l'Ouest restaient aveugles et sourds. L'envie de croire qu'un prophète les guidait leur permettait peut-être d'occulter sa folie - après tout, la foi ne reposait-elle pas sur l'aptitude à s'aveugler ?
"Un type intéressant, ce Finn..."
Pas encore habitué au lien mental qui existait entre le Shaelien et lui, Balfruss sursauta. Entendre quelqu'un parler dans votre tête était déconcertant. Quant à se dire qu'on pouvait entendre vos pensées...
- Concentrez-vous sur le salaud d'en face, et tuez-le ! Mais gardez une vision d'ensemble, et n'oubliez pas de protéger vos frères. Parce que sans eux, vous êtes morts ! (Vargus aux soldats)
[...] Demain, il fallait que ces hommes soient des frères d'armes déterminés à mourir les uns pour les autres. Sinon, les massacres à venir dépasseraient tout ce qu'on avait connu dans l'histoire.
Sous un soleil de plomb, Vargus avançait dans un champ de blé mûr. Dans toutes les directions, le ciel d'un bleu limpide semblait chanter une ode à l'été. Ruisselant de sueur le vétéran en avait la peau qui picotait, mais il s'en fichait.
En ce jour, il rentrait chez lui.
Sa dernière visite remontait à si longtemps qu'il l'avait oubliée. Malgré la chaleur et ses muscles douloureux, il souriait béatement.
De petits oiseaux voletaient entre les épis en gazouillant. A part ça, seul le souffle doux du vent troublait le silence.
Demain, il fallait que ces hommes soient des frères d'armes déterminés à mourir les uns pour les autres. Sinon, les massacres à venir dépasseraient tout ce qu'on avait connu dans l'histoire.