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Critique de lanard


lanard
12 décembre 2010
Isaac Asimov (1920 1992) était un passionné d'histoire ; c'est fortuitement qu'il est devenu biochimiste ; il aurait préféré devenir historien (la structure d'ensemble de son chef-d'oeuvre, le cycle Fondation est directement inspirée de l'Histoire du déclin et la chute de l'Empire romain de Gibbon). Dans ses mémoires il aime à rappeler les trois quarts de son abondante production éditoriale est consacrée à la vulgarisation des domaines les plus divers. Et dans ce genre, il a beaucoup fait pour le jeune public, abordant avec clarté les sujets les plus savants sans académisme dans un style décontracté et sans vulgarité démagogique.
Cette réédition bon marché de la Marche des millénaires (Flammarion, 1994) complétée par Frank White pour l'entrée dans l'an 2000 offre aux adolescents à partir de la sixième un vaste panorama de l'histoire de l'humanité décrite à l'échelle des millénaires. Cette histoire universelle se lit comme un roman. de brèves notes marginales pointent un détail intéressant en relation avec le paragraphe adjacent donnant prise à la mémoire du lecteur.
Un bref préambule décrit la naissance de l'univers et la constitution de la matière vivante. Ensuite l'aventure humaine nous est contée avec ses grands points de rupture ; préhistoire, l'homme avant l'écriture puis avec l'appartion de cette dernière la naissance de l'histoire ; apparitions éparses de civilisations (Indus, Sumériens etc.) ; rencontres de civilisation et constitutions d'Empires ; entrée en puissance des religions ; puis, essort de la technique. Une dernière partie intelligemment prospective extrapole sans fantaisie aucune les réalités mesurables et tangibles du monde d'aujourd'hui ; la démographie, la relation humanité/biosphère, la guerre et la violence. Pas de catastrophisme ni de lendemain qui chantent. Ce livre veut montrer tout autant la puissance bienfaitrice d'une science bien utilisée que sa puissance destructrice quand elle est mise au service de l'égoïsme et de l'étroitesse d'esprit.
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