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Critique de Xialyd


Tout d'abord, Cailloux dans le Ciel est mon tout premier Asimov, je ne connais pas du tout l’œuvre de l'auteur mis à part ce qu'on en dit dans la culture populaire. C'est avec curiosité que je m'y suis attelée.
Je dois dire que c'est toujours assez amusant de se plonger dans des romans de ce genre écris déjà depuis longtemps et de voir le décalage de la technologie telle qu'on l'imaginait et celle que nous avons aujourd'hui. Mais on retrouve déjà ce qui en fait les prémices. Un peu comme les gadgets de James Bond. ^__^
Pour commencer, j'ai été un peu désarçonnée de ne pas réellement suivre Schwartz en tant que personnage principal mis en déroute. Enfin, si, il l'est, vu que projeté à des années lumières dans le futur. Mais ce n'est pas traité comme je l'imaginais. On ne suit pas quelqu'un tentant de rentrer chez lui dans le passé par tous les moyens. On n'est pas si confronté à ses péripéties que ça et au choc des cultures, vu qu'il va subir une "amélioration" du cerveau et va donc apprendre très vite. Nous suivons surtout l'histoire de l'archéologue Arvardan qui sonne, lui, plus comme le héro standard au grand cœur et tombe amoureux de la jeune et douce Pola (qui, elle, hélas ne sert pas à grand chose).
Le livre par-contre, et c'est là sa force, pointe du doigt le racisme : pas entre les races extraterrestres et les humains, que nenni, mais entre les humains eux-même. C'est pour dire si nous avons évolué tiens donc... Donc amateurs de vaisseaux spatiaux et d'aliens, d'action en tout genre, de complots politiques à la Star Wars, détournez-vous si c'est ce que vous cherchez.. Ici il est question de racisme entre les différentes peuplades humaines à travers la galaxie.
En effet, l'Homme a conquis l'espace depuis des milliers d'années et s'est installé un peu partout, au point d'en oublier d'où il venait, c'est à dire notre chère planète bleue, La Terre qui est devenue radioactive et où les terriens sont considérés comme une sous race, porteuse de maladie. Les Terriens vivent en autarcie parce qu'ils sont mis à l'écart et détestés mais aussi parce qu'ils sont tout autant méprisant envers l'Empire. Il n'y a presque pas de commerce entre eux par exemple. (Arvardan s'en étonne en goûtant une espèce d'orange. Selon lui, ce serait un bon système de commerce, pourquoi ne pas exporter ? On lui explique ceci, pas d'échange. Mais les Terriens sont aussi heureux de pouvoir garder cette ressource pour eux seuls.)
On aurait pu pensé que le "côté Terre" serait traité façon post-apocalyptique mais ce n'est pas le cas et il est intéressant de voir qu'au final les terriens vivent tout à fait normalement, ou presque. En effet, arrivés à la soixantaine ils se font tout bonnement euthanasier. Et attention à qui dérogera à cette règle. L'Empire donc, le reste des humains, méprise les Terriens et réfute le concept que la Terre soit le berceau de notre race. Arvardan se retrouve donc sur Terre pour y faire des fouilles et prouver que l'être humain est apparu sur Terre.
Le roman se construit donc sur les concepts de racisme, de problèmes environnementaux, du nucléaire. Et en cela il le fait très bien.
J'ai juste été un peu déçue que les personnages ne soient pas plus travaillés. Et je me demande si le personnage de Schwartz n'aurait pas pu être amené d'une autre façon. Le fait est qu'il a remonté le temps un peu au petit bonheur la chance et que cela ne sert qu'à l'utilisation du fameux appareil synaptique pour améliorer l'intelligence et les capacités neurologiques qui servira plus tard au scénario. Et encore, je suis sûre qu'en faire un voyageur temporel n'était pas si nécessaire.
Maintenant je vais aller m'attaquer au cycle des robots ^__^
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