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Critique de Eric76


Ah, la Fondation et sa fameuse psychohistoire qui agit comme un paratonnerre sur la tête de ses habitants !
« L'avenir nous appartient », affirment, avec un sourire suffisant, les marchands hardis et sans scrupule de ce monde qui ne cesse d'étendre son influence dans la galaxie… Bah ! Qu'une crise survienne, et la nécessité psychohistorique fera loi. Au bout du compte, la Fondation emporte toujours la partie. Tout a été prévu par le bon Docteur Seldon trois siècles plus tôt…
Ce n'est pas l'Empire qui dira le contraire ! Il a considéré la Fondation comme un géant considère une bande de pygmées. Balayant la théorie fumeuse de la psychohistoire, Il a voulu faire de ce petit monde son « quatre heures », et malgré ses succès militaires, l'Empire fut néanmoins vaincu, car son climat social empêchait toute conquête… Quand je vous dis que la nécessité psychohistorique fait loi !
Mais nos aventureux marchands auraient bien tort de trop parader, car une nouvelle crise frappe de nouveau à leur porte. Un conquérant de plus affublé d'un drôle de sobriquet – le mulet – vole de planète en planète, et s'attaque frontalement à la Fondation. Un conquérant d'un genre nouveau, car il est un mutant doté de puissants pouvoirs de suggestion capables d'annihiler toute volonté humaine.
La psychohistoire avait tout prévu, absolument tout, sauf l'irruption soudaine et brutale sur le devant de la scène d'un vagabond des bas-fonds de l'espace, d'un vague accident biologique.
Résultat des courses : la Fondation se retrouve nue comme un vers et la race humaine risque de devenir l'esclave d'une autre…
Ne comptez pas sur moi pour vous dire si la Fondation va survivre à ce risque mortel et de quelle manière elle va tenter de réagir. Si même elle en a les moyens… Sachez simplement que jusqu'à la dernière page de ce second tome, toutes les options demeurent ouvertes… Et je vous assure qu'on est sur les dents…
Un audacieux général d'Empire qui perd tout en remportant victoire sur victoire ; l'horrible goût de défaite qui désarme le tout puissant maire de la Fondation ; l'impétueux Ebling Mis qui va bien au-delà de ses propres limites ; la grâce pataude du bouffon du Roi, le bien nommé Magnifico Giganticus, et sa vénération pour l'intrépide Bayta ; l'amour enfin, l'amour sans rien attendre en retour, qui pourrait bien être une des ultimes clefs du plan Seldon…
Comment vous dire ! Je n'avais pas assez de mes deux yeux pour lire ce livre…
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