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Critique de Lamifranz


Parmi les bonnes surprises de ce début de XXIème siècle, plutôt galère, il faut bien l'avouer, il y a eu cette série télé rapidement devenue culte : Kaamelott.
Je ne vous ferai pas l'injure de vous demander si vous en avez entendu parler. A moins d'avoir été en villégiature sur Mars ces vingt dernières années (Mars ou Neptune, je ne suis pas xénophobe à ce point), vous n'avez pas pu y échapper.
Kaamelott est donc une série humoristique (du moins au début) créée en 2005, par Alexandre Astier, Alain Kappauf et Jean-Yves Robin. le scénario et les dialogues sont l'oeuvre d'Alexandre Astier, accompagné de Joëlle Sevilla, Nicolas Gabion, Fabien Rault, ou encore Lionnel Astier.
Kaamelott fait référence à Camelot, la cité légendaire du roi Arthur. Et c'est précisément ce digne souverain qui fait l'objet de la série, entouré d'une famille comme on n'en fait plus (sa femme Guenièvre, ses beaux-parents Séli et Léodagan, son beau-frère Yvain, son neveu Gauvain) des Chevaliers de la Table Ronde qui vous donnent envie d'aller chercher le Graal… au bistrot du coin (Perceval, Caradoc, Lancelot, Bohort, et les autres), l'enchanteur Merlin, le Père Blaise et toute une foule de personnages tous plus déjantés les uns que les autres.
L'intérêt principal (mais pas unique, c'est très bien réalisé et très bien interprété) réside dans les dialogues. Alexandre Astier a eu l'heureuse idée de les éditer, et c'est un régal de ce plonger à nouveau dans cet univers parodique, certes, mais souvent révélateur de certaines petites, euh, imperfections humaines (la bêtise, par exemple – bêtise est le nom qu'on donnait autrefois, quand on avait un peu de vocabulaire, à la connerie d'aujourd'hui)
Car, il faut bien l'avouer, ces dialogues sont succulents. Astier, à l'évidence, est un fils spirituel de Michel Audiard : même finesse, même gouaille, même aisance à pourfendre la stupidité de ses contemporains. de la même façon, on peut y trouver des correspondances avec l'esprit français d'un Goscinny, par exemple, ou encore de Gérard Oury (celui de la Grande vadrouille)
Je ne résiste pas à vous mettre en citation quelques-uns de ces textes, destinés à devenir immortels.
Avouez que, à l'époque où l'on vit, c'est un peu de baume sur le marasme ambiant, non ?
Parce que, c'est vrai, quoi, on en a gros !
C'est pas faux !

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