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Critique de Davalian


Emilie La Venin est de retour ! Après avoir été pourchassée dans Déluge de feu, la voilà bien décidée à poursuivre sa vengeance, alors qu'une mystérieuse connaissance semble la suivre de loin.

Notre héroïne, désormais affublée en religieuse, est arrivée au Texas pour se venger des hommes qui sont à l'origine d'un certain épisode traumatisant de son passé. Si le lieu à son importance, l'action va essentiellement se dérouler dans un orphelinat dans lequel sévit en toute impunité, un prêtre particulièrement méprisable et charismatique qui nous donne ici, un méchant de tout premier plan.

L'album continue à nous offrir des passages dans le passé de notre protagoniste. le voile se lève sur ce qu'elle dû endurer après le sinistre événement qui a été relaté à la fin de l'album précédent. Une nouvelle fois, nous avons droit ici à des moments doux-amers et particulièrement difficiles. Pourtant tout cela est traité sans misérabilisme, et nous avons constamment envie d'en savoir davantage.

Les dessins sont toujours aussi plaisants à suivre. D'autant qu'ils nous donnent un certain aperçu intéressant de la jeune femme dans une séquence mémorable. L'ambiance est ici bien plus sombre que dans le volume précédent. Il a des scènes de courses-poursuites, mais essentiellement des scènes sombres, d'intérieur puis d'extérieur. Pourtant les couleurs et le style à la fois chaleureux et rond du dessin parviennent à rendre ses passages agréables.

Comme dans l'album précédent, quelques suppléments viendront récompenser le lecteur, lorsqu'il sera arrivé au terme de sa lecture. Cette attention reste agréable, mais s'il est parfois délicat de suivre la police manuscrite qui a été retenue ici.

La série La Venin, avec ce deuxième album tout aussi réussi que le premier, confirme qu'elle est devenue une série à suivre et c'est avec grand plaisir que l'on découvrira la suite, sans doute dans plusieurs mois, dans le meilleur des cas.
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