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Critique de bdelhausse
Un tome qui démarre en Alabama, où le Klan sévit. Emily et sa petite camarade assistent à un lynchage. Elles interviennent mais trop tard et se voient dotées d'une compagnie supplémentaire, la femme du pendu. Quand les chasseurs de primes arrivent (au rang desquels on a le sergent raciste du premier tome), on découvre que les lyncheurs portent l'étoile de shérif et qu'ils mentent comme des arracheurs de dents. Mais ils orientent les chasseurs de prime sur la piste d'Emily.
Direction Oil Town, Ohio. Paradis des chercheurs d'or noir. Là, Emily tombera sur un os... mais elle se révèle parfaite syndicaliste, avec des talents d'oratrice hors pair.
Je me trompe peut-être (même si les Carnets d'Emily en fin de tome apportent des éléments historiques concrets) mais je trouve qu'il y a des anachronismes dans les préoccupations, les mentalités et les modes de pensée des gens. Déjà dans le tome 2, j'avais été titillé par certains éléments. Ici, la manière de se comporter d'Emily en institutrice, ses revendications féministes, la réception de ses doléances par les ouvriers, etc. tout cela m'a perturbé. Mais je suppose que Laurent Astier s'est abondamment documenté.
Cela dit, c'est un tome fort mortel et violent.
Côté dessin et mise en page, RAS. Certaines pages (surtout celles avec les annonces de lieu et de date) m'ont fait penser à Derib (et parfois même à Cosey). de belles références.
Direction Oil Town, Ohio. Paradis des chercheurs d'or noir. Là, Emily tombera sur un os... mais elle se révèle parfaite syndicaliste, avec des talents d'oratrice hors pair.
Je me trompe peut-être (même si les Carnets d'Emily en fin de tome apportent des éléments historiques concrets) mais je trouve qu'il y a des anachronismes dans les préoccupations, les mentalités et les modes de pensée des gens. Déjà dans le tome 2, j'avais été titillé par certains éléments. Ici, la manière de se comporter d'Emily en institutrice, ses revendications féministes, la réception de ses doléances par les ouvriers, etc. tout cela m'a perturbé. Mais je suppose que Laurent Astier s'est abondamment documenté.
Cela dit, c'est un tome fort mortel et violent.
Côté dessin et mise en page, RAS. Certaines pages (surtout celles avec les annonces de lieu et de date) m'ont fait penser à Derib (et parfois même à Cosey). de belles références.
