Le roman se développe à partir de deux évènements historiques : d'une part l'enlèvement en 1978 par les Brigades Rouges d'
Aldo Moro, alors président du parti de la Démocratie Chrétienne qui s'achèvera par son exécution après 55 jours de détention; d'autre part le siège, en 1899, rue de
Chabrol à Paris, du local du Grand Occident de France et de son journal antisémite et antimaçonnique L'antijuif, dirigés par Jules Guérin, au moment où se tenait à Rennes le procès en révision d'
Alfred Dreyfus. Autant je me souvenais du premier de ces deux évènements, autant j'ignorais tout du second, bien qu'il soit à l'origine de l'expression "Fort
Chabrol", couramment utilisée lorsqu'une ou plusieurs personnes se retranchent dans un domicile et tiennent tête aux forces de police qui l'encerclent.
En dehors de l'intérêt historique qu'il a pu avoir pour moi, ce roman policier ne m'a pas emballé, ni par ses personnages, ni par la trame qui tente de les relier, ni par le style. J'ai eu beaucoup de mal à parvenir au bout de cette lecture. Ce fut une "mauvaise pioche" pour moi dans la récente opération "masse critique" de Babelio. Merci néanmoins aux éditions Jigal !
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