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Critique de Fantine


Il s'agit du tout dernier tome de la trilogie narrant l'ascension, puis, la chute de la maison Florio, une riche famille d'industriel de Palerme (Sicile).

Centré sur la figure d'Ignazio Florio - l'héritier - et, de son épouse Franca, on assiste à la faillite vertigineuse de leur empire que l'on avait déjà entrevu à la fin du précédent tome intitulé Les lions en hiver.

Il faut avouer qu'Ignazio Florio est un très mauvais homme d'affaire. D'ailleurs, il n'y comprends absolument rien, et, surtout ne s'y intéresse pas, tout en étant très mal conseillé par ses conseillers. En fait, il se comporte comme un dandy avide de plaisirs, enchainant à la chaine les maitresses.

Quant à sa femme Franca dont le rôle était de tenir à la perfection la maison Florio par le biais de réceptions brillantes afin de renforcer le prestige de la famille dont elle appartenait grâce à son mariage, elle s'éloigne peu à peu de son mari par écoeurement, lassitude après les nombreuses infidélités de celui-ci, préférant menée sa vie de son côté.

Un dernier tome beau et triste à la fois. En effet, Ignazio Florio a beau se comporter d'une manière horripilante envers son entourage - qu'il soit familiale et/ou professionnel - il reste malgré tout attachant.

On referme ce roman avec un petit pincement au coeur. Il est vrai que les divers membres de cette famille fascinent quelque peu, y compris à l'heure actuelle. Ils sont partis de rien pour monter au sommet de l'échelle sociale avant de retrouver à la case départ au cours du XXème siècle. Ils ont fait partie intégrante de l'histoire de Palerme et de la Sicile au point de vue économique, politique.
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