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La famille Florio est au sommet de sa gloire, Franca Florio a été nommée dame d'honneur de la reine Hélène. Elle reçoit des personnages influents, des chefs d'État, des monarques. Mais les affaires des entreprises Florio sont moins florissantes et Ignazio peine à les redresser. Stefania Auci décrit la chute d'une famille, dont il ne reste aucun descendant.

Ignazio Florio a succédé à son père dont il porte le prénom, mais il n'a pas son talent. Il aime s'amuser, ne peut s'empêcher de séduire les jolies femmes qu'il croise et pour qui il dépense beaucoup d'argent.

Déçue par Ignazio, son mari, Franca Florio trouve son équilibre dans la vie mondaine. La vie ne l'épargne pas. Elle mettra très longtemps à comprendre qu'elle ne pourra éternellement soutenir le même train de vie.

J'ai terminé ce roman sur une note nostalgique et pour la première fois, j'ai regretté que le roman mêle la réalité et la fiction.

Lien : https://dequoilire.com/la-sa..
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Je l'avais lu en italien et l'ayant aimé, l'ai offert à ma femme.

Ce troisième tome se focalise sur la chute de l'empire Floriot, la troisième génération, représentée par Ignazio n'a pas les capacités ni le désir de gérer les affaires, se concentrant sur la recherche de plaisirs et de conquêtes féminines.

Ce tome nous présente surtout la belle Franca, épouse délaissée d'Ignazio, femme encore célèbre aujourd'hui grâce aux photos d'elle et particulièrement par le portrait que fit d'elle le peintre Giovanni Boldoni.

J'ai beaucoup aimé son personnage, ai compati à ses souffrances, aux nombreuses infidélités de son mari, à la mort de trois de ses enfants ce qui ne l'empêchait pas de garder sa dignité et de faire front face aux ragots.
Sa fin fut triste.

Ce troisième volet est nettement plus centré sur les personnages féminins, le sexe dit faible s'avérant de loin plus attachant que son pendant masculin.

Et, comme dans les tomes précédents, j'ai beaucoup apprécié les quelques pages précédant les chapitres qui relatent les événements politiques de la période qui suivra. Elles nous permettent de bien replacer le récit dans son contexte.

Ce fut donc au total il vrai plaisir de lire ce roman historique, romancé bien sûr, mais extrêmement bien documenté et se lisant de plus comme une oeuvre de fiction.
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Il s'agit du tout dernier tome de la trilogie narrant l'ascension, puis, la chute de la maison Florio, une riche famille d'industriel de Palerme (Sicile).

Centré sur la figure d'Ignazio Florio - l'héritier - et, de son épouse Franca, on assiste à la faillite vertigineuse de leur empire que l'on avait déjà entrevu à la fin du précédent tome intitulé Les lions en hiver.

Il faut avouer qu'Ignazio Florio est un très mauvais homme d'affaire. D'ailleurs, il n'y comprends absolument rien, et, surtout ne s'y intéresse pas, tout en étant très mal conseillé par ses conseillers. En fait, il se comporte comme un dandy avide de plaisirs, enchainant à la chaine les maitresses.

Quant à sa femme Franca dont le rôle était de tenir à la perfection la maison Florio par le biais de réceptions brillantes afin de renforcer le prestige de la famille dont elle appartenait grâce à son mariage, elle s'éloigne peu à peu de son mari par écoeurement, lassitude après les nombreuses infidélités de celui-ci, préférant menée sa vie de son côté.

Un dernier tome beau et triste à la fois. En effet, Ignazio Florio a beau se comporter d'une manière horripilante envers son entourage - qu'il soit familiale et/ou professionnel - il reste malgré tout attachant.

On referme ce roman avec un petit pincement au coeur. Il est vrai que les divers membres de cette famille fascinent quelque peu, y compris à l'heure actuelle. Ils sont partis de rien pour monter au sommet de l'échelle sociale avant de retrouver à la case départ au cours du XXème siècle. Ils ont fait partie intégrante de l'histoire de Palerme et de la Sicile au point de vue économique, politique.
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Ainsi de termine la saga des Florio dont la dynastie industrielle et commerciale n'aura pas échappé à la malédiction de la troisième génération. Comme nombre de ces familles ayant bâti un empire en surfant sur la vague de la révolution industrielle, la première génération a créé, la deuxième développé et la troisième ruiné l'empire familial.

Il faut dire que Ignazio junior, le chef de clan en ce début du 20ème siècle, n'a pas exactement la carrure de ses ancêtres fondateurs Paolo et Vincenzo, ni surtout l'énergie de son père Ignazio senior, trop tôt disparu.
Certes, il a pour lui la légitimité dynastique mais c'était son frère aîné Vincenzo - dont le décès prématuré l'a profondément marqué - qui avait vraisemblablement les capacités intellectuelles et morales pour poursuivre l'oeuvre familiale.
Ignazio, lui, est fantasque, la gestion d'un groupe si tentaculaire l'ennuie profondément. Il est beau, c'est un jouisseur qui dépense sans compter son immense fortune, a la folie des grandeurs propre à cette Belle époque, prend de mauvaise décisions sur de mauvais conseils, et la conjoncture internationale est difficile, la politique italienne favorise systématiquement les industries de nord. La profitabilité du groupe s'effrite, pour la première fois, il s'endette …

Ignazio a épousé par amour la sublime Franca, qui en reste follement amoureuse elle aussi, mais il ne peut résister à entretenir compulsivement d'autres liaisons, des femmes - artistes ou grisettes - qu'il console en leur offrant des bijoux … et souvent aussi les mêmes à son épouse pour se faire pardonner. Elle sait tout, elle souffre. Mais cela ne suffit pas à leur malheur : en l'espace de quelques mois, leur fille aînée puis le petit Baby Boy, seul héritier mâle, disparaissent.

On mesure mal aujourd'hui combien la maladie pouvait irrémédiablement toucher les familles et en particulier les jeunes enfants sans que nulle fortune ne puisse rien pour les sauver. Ignazio et Franca assistent au déclin de leur empire, eux qui furent la famille la plus riche d'Italie, au point qu'après le décès de Franca en 1950, Ignazio soit contraint de se réfugier chez son jeune frère Vincenzo, dandy passionné d'automobiles et de vitesse – sponsor de la célèbre course Targa Florio … C'est sans doute la seule chose dont on se souvienne de cette illustre famille aujourd'hui !

La vie est un roman. Mais ici, cette saga a pour sources des documents et des témoignages fiables. La dernière descendante des fondateurs, Giovanna, est morte en 1995, et le récit évoque furtivement une foule de personnages historiques – Garibaldi, Giuseppe Tomasi di Lampedusa, Gabriele D'Annunzio et la Duse, Crispi, Giovanni Boldini …

A travers le destin des femmes de cette illustre famille, on parcourt l'histoire mouvementée de toute l'Italie, et on comprend mieux la résilience de ce peuple travailleur, inventeur et séducteur …

Une trilogie passionnante ! Mais aussi une remarque : le mot "mafia" n'est cité que trois fois au cours des trois volumes ....
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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J'ai dû abandonner la lecture de ce troisième volet. En effet, une grande lassitude m'a gagnée au bout de quelques dizaines de pages. Les personnages ne se renouvellent pas, les relations tournent toujours autour des mêmes thématiques (jalousie, frustration, etc...), toujours pas d'émotions.
Certes l'histoire économique, politique et sociale de la Sicile pouvait être intéressante, mais l'auteure continue de présenter cette réalité et la fiction de manière totalement séparée et donc en tant que lecteur, je n'ai pas fait la synthèse. Par ailleurs, si l'écriture s'est allégée, et ce n'est pas le moindre, elle s'est ainsi débarrassée de ces multiples adjectifs qualificatifs qui décoraient les phrases, en amont, en aval... c'était d'un pénible, bref, si l'écriture a subi bienheureusement un régime allégé, il n'en reste pas mois des constructions de phrases souvent indigentes. Ainsi, les sujets, pronoms sujets, pronoms compléments sont d'un confus agacants. Je ne parlerai pas au niveau lexical du pompeux du vocabulaire, tout est exagéré, la moindre petite larme devient un torrent déferlant tragiquement sur une âme blessée jusqu'à son tréfonds... ce qui fait que j'ai abandonné. Car, aucune émotion, lassitude devant l'inflation lexicale devant traduire les émotions, ce qui fait qu'il n'en reste plus rien. Et des personnages devenus insipides à force d'être racontés dans tous les sens et à force qu'on leur a prêté des émotions catastrophiques pour ce qui n'est qu'un banal quotidien.

Je suis une très mauvaise lectrice pour ce genre de roman.
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Un tome tout aussi captivant que les deux précédents dans lequel nous suivons les trajectoires des Florio, Ignazio Junior et sa femme Franca de l'aube du vingtième siècle aux années cinquante. de nouveau, l'histoire sicilienne et italienne prend une place prépondérante, mêlée aux affres des deux guerres mondiales, et le travail de recherche de l'auteure, sa manière si subtile de mélanger grande histoire et histoire personnelle pour expliquer les tenants et aboutissants m'ont vraiment convaincue. La sobriété de son style, sans fioriture, souligne le souci de l'auteure de coller le maximum aux faits, très appréciable à mon sens dans un roman historique. L'avalanche de catastrophes personnelles et financières qui ébranle le fragile couple nous les rend tellement humains.
Une auteure sur laquelle je garderai un oeil.
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LA SAGA DES FLORIO – TOME 3/3 : LES LIONS EN HIVER
Et ce qui devait arriver arriva...
Par négligence, désinvolture, maîtresses dispendieuses, certains mêmes ont avancé les termes d'incompétence et d'inintelligence, ce qui fut un "empire" industriel et commercial sombra corps et biens .
Des enfants qui meurent, par maladie, accident, guerre (la première), laissent la Maison Florio sans descendance mâle.
Il ne reste "que" des filles, mais celles-ci se marient, changent de nom et les affaires ne sont pas leur affaire.
Il reste l'arrogance et la difficile acceptation, voire même le déni de leur responsabilité trop longtemps affichés.
Mais bon... Séjourner à l'hôtel Meurice à Paris et autres grands hôtels en parcourant l'Europe, tout en s'habillant chez Worth quand on est en train de perdre sa fortune...
Cette intelligente trilogie se termine comme attendu, les personnalités d'Ignazio et de Franca sont particulièrement détaillées et l'empreinte de cette dynastie est apparemment toujours présente à Palerme.
Son histoire est intimement liée à l'Histoire de l'Italie, la main mise de la mafia, la relégation de la Sicile et la montée inéluctable du fascisme.
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Le troisième tome de la saga de la famille Florio se lit avec un pincement au coeur. La 4ème de couverture l'annonce: après le triomphe et l'éclat, les Lions de Sicile entrent dans l'hiver...
Tout au long de ma lecture j'ai redouté la catastrophe à venir et j'ai souffert avec Franca. Je dois avouer que cela m'a un peu dérangée même si je ne suis pas une adepte de la lecture "feel good". Stéfania Auci réussit certainement son pari : j'ai été happée par cette histoire tout au long des 3 tomes et j'ai éprouvé une réelle sympathie pour certains personnages. Son style est très agréable et elle nous transporte à Palerme . On sent la présence de la mafia même si le nom est rarement prononcé.
Je recommande donc la lecture de ce dernier tome .
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Dernier livre de cette saga des Florio...quel dommage .
Cette famille nous entraîne avec elle, ses déboires, ses mésaventures..
Livre très bien écrit,la documentation sur la famille,les florio, et sur la sicile est très intéressante
Moi qui ne suis jamais allée en sicile, j'ai adoré,,
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La saga se referme donc avec ce 3e tome. Nous quittons les Florio avec émotion et à regret puisque c'est le plus sombre de la série... Après "Les lions de Sicile" qui ont vu l'ascension des premiers Florio partis de rien arriver à la réussite financière et sociale malgré le mépris des classes supérieures... Après "Le triomphe des lions" où l'on voit ces mêmes classes marier leurs rejetons aux enfants Florio et ces derniers atteindre à la puissance et la richesse extrême... Voici le temps des échecs et de la ruine...

Ignazio Florio, de la fin du XIXe siècle à 1950, frivole, incompétent, mal avisé mal conseillé, va assister quasi impuissant à l'effondrement de l'empire industriel légué par son père. Plus préoccupé de ses maîtresses que de ses affaires malgré la fidélité et le soutien de sa femme la sublime Franca, il ne pourra que retarder la chute et la ruine. Jusqu'à devoir vendre entreprises, domaines, palais et villas, tout ce que sa famille a accumulé depuis 150 ans. Ne restera que l'admiration populaire pour cette famille qui fit la gloire et la richesse de Palerme, donnant du travail, aidant les miséreux, bâtissant un opéra et fréquentant aussi bien le grand compositeur de la Bohème Giaccomo Puccini, que le poète Gabriele d'Annunzio ou l'empereur Guillaume II d'Allemagne. 

La richesse et la puissance ne protègent pas de tout. Cambriolages, incendie, décès de 3 de leurs 5 enfants en 13 mois seront les signes de la fatalité. Stefania Auci termine ainsi sa fresque historique, politique et économique de la Sicile et de l'Italie. On regrettera le traitement trop rapide des deux guerres mondiales et des rapports des Florio avec le Duce, mais après 3 copieux volumes on peut le comprendre. Il ne reste aujourd'hui presque plus rien de l'héritage des Florio que des photos, quelques tableaux et le souvenir d'une gloire passée. Palais et jardins ont été détruits... 

La fin est poignante. le vieil Ignazio, veuf de sa chère Franca, réduit à vivre chez son frère Vincenzo, le célèbre fondateur de la Targa Florio (course automobile palermitaine), ne vit plus que de souvenirs auprès de ses deux filles alors que son nom va s'éteindre. 

La saga Florio, le portrait d'une famille, d'une ville, d'un pays où politique et économie se mêlent à l'intimité familiale, où les femmes Florio sont aussi fortes ou dispendieuses que leurs époux...

Comme dit l'adage... La roche tarpéienne est proche du Capitole...
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