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Critique de iarsenea


La Deuxième Guerre Mondiale n'a pas fini de faire couler de l'encre ! L'âme du minotaure fait partie de ces innombrables romans qui ont cette atroce guerre comme sujet principal. Quand mon parrain m'a suggéré cette lecture en disant qu'après cette lecture, je saurais tout de la Seconde Guerre Mondiale, j'étais incertaine. Des livres sur la Deuxième guerre mondiale, j'en ai lu des tonnes, et puis je n'étais pas certaine de vouloir en commencer un nouveau. Il m'a toutefois convaincu de prendre le livre, en me précisant que je pouvais prendre tout mon temps pour lire (chose que j'ai faite, ayant laissé passer plus de cinq mois avant de le commencer).
Même si l'Âme du minotaure n'a pas rempli sa mission de me faire TOUT apprendre de cette guerre, je peux néanmoins dire que j'en ai appris beaucoup. Pour une fois, le livre se passait en Allemagne avec des Allemands, ce qui permet de voir les choses sous un tout autre angle !
Le personnage masculin principal, Reinhard Heydrich, fut l'un des pires nazis que la terre ait porté, étant entre autres responsables de coups montés visant à déclencher la guerre et de la mise en place des salles d'extermination au gaz. Pourtant, Dominike Audet a pris ce pari risqué, que dis-je, incensé, de faire de cet homme un héros rempli de remords et de culpabilité. Difficile d'embarquer quand on connaît le portrait de l'homme, mais je dois dire qu'elle y est assez bien parvenue !
L'âme du minotaure est d'abord et avant tout une histoire d'amour et de passion entre Reinhard Heydrich et Katarina Lindemann (l'un des rares personnages fictifs du roman). Malgré tout ce que j'apprenais du personnage, je dois dire que je suis parvenue à lire cette histoire avec beaucoup d'intérêt.
Pour ceux qui douteraient de l'authenticité des événements historiques de l'histoire comme c'était le cas pour moi au début, j'ai fait mes propres recherches et j'en conclu que l'auteure était extrêmement bien documentée sur le sujet. En lisant la biographie de Heydrich sur Wikipédia, par exemple, j'ai constaté que beaucoup plus d'événements du livre que je ne le pensais s'étaient réellement produits.
Au final, un excellent roman, avec cependant deux petits bémols. Premièrement, que vous le vouliez ou non, il est impossible de complètement oublier qu'il s'agit de Reinhard Heydrich, et que par conséquent, cette homme ne peut être si doux et si aimant envers Katarina. Deuxièmement la narration qui, quoique jamais vue dans mon cas, peut semer la confusion. En effet, dans la première partie, on alterne les chapitres où Katarina est la narratrice et ceux où il s'agit d'un narrateur omniscient. Dans la deuxième partie, c'est Heydrich qui reprend la narration, toujours en alternance avec le narrateur omniscient. Cette façon de procéder a fait en sorte que dans la deuxième partie, je pensais toujours que Katarina était la narratrice jusqu'à ce que je me rende compte que ça ne faisait pas de sens ! Puis je me souvenais et je devais prendre ma lecture. Un détail, certes, mais un détail qui m'a agacé.
Mais il ne faut surtout pas s'empêcher de découvrir le premier roman de Dominike Audet juste pour cela !
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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