A travers quelques portraits, nous découvrons ce que sont devenus d'anciens communards. le récit débute en juillet 1870, lorsque des âmes intrépides, charitables et/ou amoureuses d'un même immeuble réussissent à les cacher de la perquisition d'un policier un peu obtus. Nous les suivons dans leur exil et leur retour tant attendu après leur amnistie, en 1881.
Unité de lieu, unité de temps et unité d'action, l'autrice a rempli le contrat.
A la fin de l'ouvrage il est précisé (en est-il besoin ?) que les faits et les personnages sont réels mais que l'histoire - à l'intérieur de la grande Histoire - est romancée.
Albert et Josée, héros malchanceux ont bien existé, leur amour est (peut-être) inventé.
Ce récit fourmille de détails sur la vie (souvent brève) des petites gens de la fin du XIXème siècle, même si des personnes célèbres sont aussi 00évoquées (Marx, Vallès).
Cependant, les dialogues, les potins de l'immeuble m'ont parfois lassée.
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