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Critique de cats26
Ce tome trois, d'une des séries que je suis avec le plus d'intérêt en ce moment, par son épaisseur m'a laissée penser qu'il était le tome final. Je commence donc ma lecture avec beaucoup d'enthousiasme.
La carte au début du livre confirme qu'on a bien affaire à une dystopie, un monde post-apocalyptique.
L'épigraphe faisant référence à un personnage très contemporain (Hilary Clinton) donne une résonance très actuelle aux problématiques (guerre entre deux races, querelle de pouvoir) abordées par le roman.
J'ai eu du mal à avancer car pendant les 3/4 du roman, Mare Barrow est prisonnière et il ne se passe pas grand chose de captivant, hormis sa lutte psychologique pour rester saine d'esprit et pour ne pas sombrer dans le désespoir.
Le titre prend tout son sens : Mare est dans la cage du roi, prisonnière de son ex-fiancé.
La force du roman, c'est le portrait psychologique du personnage principal mais j'avoue que dans ce tome les méandres de la pensée de l'héroïne, les nuances de son humeur pendant son emprisonnement et ses séances de tortures m'ont au bout de 350 pages lassée. La ficelle scénaristique constituant à enfermer le personnage principal pour créer le suspens lié à l'évasion fait long feu quand cela dure trop longtemps.
Même si je préfère ça à l'évanouissement systématique du protagoniste pour obtenir des ellipses. Là, au moins on voit l'évolution forcée du personnage, son dépérissement corporel et psychologique, liée à la torture mentale et physique qu'elle subit. L' auteure ne la ménage pas.
Face à elle, Maven reste une énigme. "King's cage" peut-être également interprété comme la cage qui l'emprisonne, lui. Il est otage de son statut de roi, du conditionnement de sa mère.
L'expression s'applique aussi à Cal et Evangéline, victimes de leur condition royale. Ils ne sont plus libres de leurs choix mais doivent suivre leur destinée royale.
Le roman donne la parole à Evangéline (la "méchante" des tomes précédents) : en dévoilant ses espoirs et ses craintes, elle en sort plus humaine, plus fragile.
La fin du roman surprend. le récit de son emprisonnement par Mare éclaire rétrospectivement les premiers chapitres.
En outre, le "cliffhanger" des dernières pages redistribue les cartes et les positions de chacun et donne donc très envie de lire la suite.
A partir de 15 ans
La carte au début du livre confirme qu'on a bien affaire à une dystopie, un monde post-apocalyptique.
L'épigraphe faisant référence à un personnage très contemporain (Hilary Clinton) donne une résonance très actuelle aux problématiques (guerre entre deux races, querelle de pouvoir) abordées par le roman.
J'ai eu du mal à avancer car pendant les 3/4 du roman, Mare Barrow est prisonnière et il ne se passe pas grand chose de captivant, hormis sa lutte psychologique pour rester saine d'esprit et pour ne pas sombrer dans le désespoir.
Le titre prend tout son sens : Mare est dans la cage du roi, prisonnière de son ex-fiancé.
La force du roman, c'est le portrait psychologique du personnage principal mais j'avoue que dans ce tome les méandres de la pensée de l'héroïne, les nuances de son humeur pendant son emprisonnement et ses séances de tortures m'ont au bout de 350 pages lassée. La ficelle scénaristique constituant à enfermer le personnage principal pour créer le suspens lié à l'évasion fait long feu quand cela dure trop longtemps.
Même si je préfère ça à l'évanouissement systématique du protagoniste pour obtenir des ellipses. Là, au moins on voit l'évolution forcée du personnage, son dépérissement corporel et psychologique, liée à la torture mentale et physique qu'elle subit. L' auteure ne la ménage pas.
Face à elle, Maven reste une énigme. "King's cage" peut-être également interprété comme la cage qui l'emprisonne, lui. Il est otage de son statut de roi, du conditionnement de sa mère.
L'expression s'applique aussi à Cal et Evangéline, victimes de leur condition royale. Ils ne sont plus libres de leurs choix mais doivent suivre leur destinée royale.
Le roman donne la parole à Evangéline (la "méchante" des tomes précédents) : en dévoilant ses espoirs et ses craintes, elle en sort plus humaine, plus fragile.
La fin du roman surprend. le récit de son emprisonnement par Mare éclaire rétrospectivement les premiers chapitres.
En outre, le "cliffhanger" des dernières pages redistribue les cartes et les positions de chacun et donne donc très envie de lire la suite.
A partir de 15 ans
