Le temps ne guérit pas toujours les blessures. Il arrive qu’il les aggrave.
C’est cruel de donner de l’espoir quand il n’y en a aucun.
Je suis prisonnière à l’intérieur de moi-même.
- La peur a du bon, Cam, insiste t’il. La peur empêche d’oublier. Et cette peur que t’inspire ton pouvoir mortel, je crois, moi, que c’est une force aussi.
Il m’a dit un jour que c’était cruel de donner de l’espoir quand il n’y en avait pas. Il n’avait aucun espoir de remarcher un jour, de redevenir l’homme d’autrefois. Aujourd’hui il est la preuve vivante du contraire : l’espoir, aussi maigre soit-il, aussi impossible semble-t-il, peut finir par porter ses fruits.
La différence n’implique pas la division.
Je m'attends à ce que ce nom entraîne Farley dans les profondeurs de sa mémoire, à ce qu'il la plonge dans la mélancolie. Il l'aide pourtant à avancer, à poser un pied devant l'autre. À prononcer un mot après l'autre.
- Tu n'es pas seul...
L'espoir dans ses yeux est douloureux.
-Tu as ta couronne.
Je ne sais pas à quoi ressemblerait la victoire, ni même ce que je dois espérer. Je sais seulement que je dois garder mon espoir vivant. C’est le seul bouclier que je possède contre mon obscurité intérieure.
- (...) Tu es la seule à laquelle je tienne, la seule qui me rappelle que je suis vivant. Que je ne suis pas vide. Et pas seul.