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Critique de Taraxacum


Dans un petit village pas très loin de Dôle, Gustalin ne rêve que de voir son garage devenir le plus beau, le plus grand des garages et passe ses journées à rêvasser à ses futures aménagements tandis qu'il répare ce qu'on veut bien lui confier, généralement une vieille bicyclette par ci par là. Pas si facile d'être garagiste dans ces temps où les voitures restent encore minoritaires, dans un village où il en passe une par semaine. Et pendant ce temps-là sa femme Flavie s'escrime à faire tourner la ferme!
Et Gustalin n'est pas le seul à ne pas se sentir à sa place au village. Marthe, l'épouse de son meilleur ami, se sent elle aussi mal à l'aise dans ce monde qu'elle estime étriqué. Quand elle a quitté les bois des années auparavant, quitté le monde des bûcherons et des charbonniers pour se marier, son époux était censé tenir un emploi à la ville grâce à ses études mais il a tout quitté pour revenir à la terre...
Et voilà que l'arrivée de l'oncle et de la tante de Paris, venus passer leur vieillesse au village, déclenche toutes une série de petites contrariétés, faisant remonter les vieux rêves brisés à la surface.
C'est un roman étonnant que celui-ci: mine de rien, c'est une tragédie, mais l'humour discret qui émaille le texte, le style qui se refuse au grandiloquent, empêche au début de le saisir.
Marcel Aymé est un écrivain à redécouvrir, bien au delà de ses oeuvres les plus célèbres auxquelles on le limite parfois.
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