AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de nadejda


Un roman qui a le charme suranné de la société dont Jean d’Albe, pseudonyme de Jeanne Alleman, décrit sans indulgence les travers. Malheur à ceux qui dans cette « bonne » société Bazadaise ne respectent pas les codes et les habitudes ancestrales et rêvent de sortir du rang. Les parents de Reine, recueillie en bas-âge par sa tante la rigide Mme Elisa Fondespan, qui dirige depuis la mort de son mari le domaine de La Fond-de-Bonne, l’ont indirectement payé de leur vie. Reine va devoir se soumettre et suivre le mari qu’on lui choisit.
Heureusement pour elle, une force intérieure la fait suivre aussi ses intuitions et lui permettra de se sortir des guet-apens que lui tendent les hommes, la jalousie et les ragots de cette société provinciale qui étouffe sensibilité et imagination de peur d’en être bousculée et de devoir sortir de sa torpeur.
Même si cette forme de récit "balzacien" a un peu vieilli, j’ai beaucoup aimé cette description de la sous-préfecture de Bazas endormie dans des préjugés dont elle a pu tirer une certaine force mais qui sont, à l'époque de l'écriture de ce roman, sur le point de changer.
Merci à Moravia qui m’a donné envie de lire ce livre
Commenter  J’apprécie          345



Ont apprécié cette critique (29)voir plus




{* *}