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Critique de Maelou01


Il était une fois à Losonc deux garçons que tout oppose. L'un en surpoids est choyé par sa famille et veut devenir écrivain. L'autre, un casse-cou effronté, terrorise les humains comme les animaux et n'a peur de rien protégé par le couteau de son arrière grand père. Un lien inébranlable les unit : une amitié à la vie, à la mort. Ensemble, ils font les 400 coups.
Espiègles, courageux, dotés d'une imagination débordante, Peter et Kapia ont 8 ans : ils mentent aux adultes, ils se battent avec les autres enfants et ils construisent des cabanes dans les arbres. Ils vivent des aventures incroyables : ils poursuivent une veuve-sorcière, connaissent les émois amoureux, jusqu'au jour où…

Ce conte initiatique a le charme d'une ode à l'enfance racontée avec délicatesse. C'est une histoire d'amitié croquée avec une grande finesse. J'ai aimé la qualité de l'écriture et la poésie des phrases.
Le regard sur l'enfance est tendre et sombre. Ce roman est un hymne à la liberté. Il est joyeux mais il pointe aussi la violence subie par des générations de slovaques résidants dans une région envahie tour à tour par les hongrois, les allemands, les russes où chacun est contraint de parler une autre langue et oú les événements graves se succèdent.

Ce premier roman est audacieux, plein d'humour et de tendresse. C'est aussi l'histoire d'un drame à l'écriture d'une vivacité agile. Les passages joyeux et insouciants succèdent à des événements d'une intense violence. Peter Balko expose des rêves d'enfants et des tragédies qui laissent une empreinte indélébile aux lecteurs captivés par la beauté des phrases. Un livre que je n'ai pas reposé avant la somptueuse dernière page.
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