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Critique de Lollipop59


Premier tome d'une série danoise de sept volumes qui s'apparente plus, pour moi, à une réflexion philosophique sur l'absurdité de la vie quotidienne d'une recluse qui écrit son journal intime, qu'à de la littérature fantastique
A découvrir chez @Audiolib grâce à Grétel Delattre !

Pour l'héroïne, Tara Selter, le temps s'est arrêté un 18 novembre, l'enfermant dans une boucle temporelle infernale, dans la routine éternelle si ennuyeuse d'un jour sans fin, d'un éternel recommencement, comme un disque rayé....

Premier épisode de cette saga, elle se réveille à Paris. Tara sort de sa chambre d'hôtel et découvre qu'autour d'elle tout se déroule comme la veille : les mêmes personnes se ruent vers la salle du petit déjeuner, la date du journal est identique.

Et cela recommence le jour suivant, et le jour d'après...

Lorsqu'elle quitte la capitale pour retourner chez elle, Tara comprend que son mari n'a pas conscience de cette journée sans fin. Alors, lassée de lui expliquer chaque matin sa situation, elle s'installe dans la chambre d'amis. Lui la croit encore à Paris, elle jouit d'une extraordinaire liberté.

Mais à l'aube d'une 366e journée, le véritable 18 novembre de l'année suivante, tout pourrait-il enfin rentrer dans l'ordre ?

Je remercie @Audiolib et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir cette autrice danoise que je ne connaissais pas.

Avis très mitigé pour ce livre audio qui m'a plutôt laissée perplexe, mais j'ai tout de même persévéré jusqu'à la fin pour voir où l'autrice voulait en venir. En réalité, nulle part, ce qui est assez frustrant...

Ce n'est pas à cause de l'interprétation de la narratrice Grétel Delattre qui fait son possible pour rendre cette lecture répétitive quelque peu vivante, mais à cause de l'écriture minimaliste de l'autrice qui qualifie, elle-même, cette série de "chef d'oeuvre", ce qui est un peu présomptueux, je trouve. Elle vit recluse depuis vingt ans pour écrire ces sept volumes sur le temps qui passe, qu'elle publie en auto-édition...

Je me suis demandée si Tara souffrait de dépression, de démence ou d'un trouble cognitif quelconque puisqu'elle semble totalement déconnectée du monde qui l'entoure, comme si elle était étrangère dans sa propre maison, recluse dans sa chambre, telle une invitée fantôme spectatrice du temps qui s'écoule, indifférente face aux discussions vaines avec son mari, Thomas, qui ne la comprend plus... ou qu'elle ne comprend plus !

Un immense sentiment de vacuité et de solitude prédomine tout au long de premier tome d'introduction. Tara s'attarde sur la description de mille petits détails insignifiants de la vie quotidienne, encore et encore, revivant pendant un an, cet éternel 18 novembre. Et le lecteur se demande pendant tout le livre : mais qu'a-t-elle pu vivre en ce jour fatidique ? Et là, il reste sur sa faim...

Honnêtement, je ne pense pas poursuivre avec le tome suivant, car comme le souligne ironiquement Tara, la narratrice : "je ferais bien de réfléchir avant d'écrire n'importe quoi dans ce cahier".
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