AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Srafina


Pour le challenge XIXème siècle, je me suis mise au défi de découvrir un peu plus Honoré de Balzac, donc après le colonel Chabert que je viens de lire, dans la continuité j'ai suivi avec Adieu, qui raconte aussi les aventures et tragédies liées aux soldats (les grognards) de Napoléon. Ici en l'occurrence lors de la catastrophe de la Bérésina en Russie.
L'histoire de ce court roman, commence par une partie de chasse en compagnie de deux amis le Marquis d'Albon, magistrat et le Baron de Sucy, ancien colonel de l'armée impériale. Ils découvrent à l'issue de cette journée une jeune femme fort étrange à l'intérieur d'une propriété à l'abandon. le baron de Sucy, la reconnaît, c'est son grand amour, qu'il a perdu lors de la retraite de Russie sur la Bérésina.
C'est l'occasion pour Balzac de nous raconter cette épisode tragique, à sa manière, très descriptive et très imagée sans être crue comme pourrait l'être celle de nos auteurs actuels. Mais je dois dire que j'ai vibré tout autant à ces descriptions, je m'y croyait.
On découvre aussi dans ce livre, ce que l'on appellerait à présent le syndrome post-traumatique des victimes de guerre qui ont eu à subir de gros dégâts émotionnels.
Cette folie de Stéphanie est très représentative de cet état et c'est ce qui est flagrant : cette vision qu'avait déjà Balzac sur ce qu'ont pu être les traumatismes endurées par cette pauvre femme.
Un court roman, très touchant et dynamique avec des descriptions à la Balzac et un rythme très enlevé. J'ai beaucoup aimé.
Commenter  J’apprécie          190



Ont apprécié cette critique (16)voir plus




{* *}