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Critique de Nastasia-B


Cela commence presque comme un polar, on se dit que la clef de l'énigme va résider dans la découverte de l'identité du coupable et...
… en fait non. le coupable, on le devine assez vite et Balzac ne fait rien pour faire augmenter trop le suspense.

L'intérêt de l'intrigue est que, sachant le coupable parmi nous, quels rapports allons-nous entretenir avec lui ? Ce n'est pas si fréquent comme questionnement et c'est donc tout à fait pertinent que son auteur ait placé ce texte dans la catégories des " études philosophiques" de sa Comédie Humaine.

En effet, ça change tout si vous apprenez que la belle héritière que vous convoitez est la fille d'un homme qui a perpétré une vilenie. Vous savez que sa position, sa fortune viennent de là ; mais pourtant, elle ne l'a pas faite pour autant, elle, cette vilenie : alors que faire ? Vous voyez le genre d'interrogations que cela peut soulever…

En deux mots, l'histoire prend place dans le contexte de la fin de la Révolution et de la toute jeune accession au pouvoir de Bonaparte, lors des mouvements de troupes française sur les bords du Rhin en Rhénanie. Deux jeunes chirurgiens s'en viennent rejoindre leur bataillon et, en cours de route, s'arrêtent à l'auberge rouge.

La demeure est pleine à craquer et c'est à grand peine qu'on trouve encore de la place pour loger les deux Français. Soudain, arrive un négociant allemand d'Aix-la-Chapelle escorté de deux bateliers. Vraiment, il n'y a pas moyen de loger les deux bateliers qui vont s'en retourner finir la nuit sur leur embarcation, mais en se tassant un petit peu, les deux Français arriveront peut-être à faire une petite place au négociant, sachant qu'en plus il se promène avec une mallette pleine de cent mille francs en or et en diamants...

En somme, une nouvelle que je qualifierais de bonne, mais sans plus. Retenez cependant que ce que j'exprime ici n'est qu'un avis rougeâtre, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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