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Critique de Peluche0706


Il s'agit de mon premier Balzac. J'avais envie de le lire à la suite du Portrait de Dorian Gray. L'explication de texte avançait qu'il s'agissait de deux histoires semblables par le côté fantastique et par le côté dramatique. J'ai donc emprunté à la bibliothèque sans hésiter. J'étais loin de me douter que la lecture en serait très difficile.

Raphaël de Valentin, intellectuel, écrit des essais. Il est épris de Foedora qui est une femme sans coeur, qui est complètement indifférente vis-à-vis de lui malgré sa déclaration d'amour. Il va se ruiner pour elle. Perdu, il veut alors se suicider. Avant de passer à l'acte, il passe par un magasin d'antiquité et il tombe sur la peau de chagrin. On lui explique que l'acquéreur de cet objet peut voir ses désirs réalisés. Seulement, à chaque voeu exaucé, la peau de chagrin se réduit et le propriétaire voit sa santé réduite d'autant. Si bien que la mort est rapidement envisageable.
Son premier voeu est d'être riche et il l'est du jour au lendemain : un membre de sa famille éloigné vient de mourir et de lui laisser un héritage. Au départ, il pense que c'est une coïncidence et il se met à mesurer sa peau de chagrin. Cette initiative va vite devenir une obsession.

Sous forme de conte, Balzac nous raconte donc l'histoire d'un jeune homme vaniteux, plein d'ambition, et qui pense qu'il ne peut pas décemment fréquenter des femmes pauvres. Il lui faut une femme du monde. J'aurais pu être convaincue par cette histoire s'il n'y avait pas eu autant de descriptions, de considérations philosophiques. J'avoue qu'au bout de 50 pages, j'ai bien eu envie de laisser tomber. Les avis sur Internet indiquent bien que la première partie est très difficile et qu'une fois passée, la lecture est plus agréable. Au total, 375 pages difficiles, laborieuses pour ma part. Même la première partie passée, j'ai été freinée à de nombreuses reprises.

Il m'aurait fallu de nombreux sous-titres au départ pour comprendre. Ce que j'ai compris en revanche, c'est que l'homme ne peut pas vivre sans envies, sans souhaits. A un moment donné dans l'histoire, Raphaël s'enferme chez lui, ne veut voir personne de peur d'avoir des souhaits aussitôt exaucés par son talisman. du coup, sa vie devient ennuyeuse et terne. Je vais donc assumer pleinement ce qui va suivre : oui, ce livre m'a fait penser à la chanson de Johnny Hallyday : l'envie d'avoir envie. Ne me jetez pas la pierre si je compare Johnny à Balzac mais quand notre chanteur national dit :

On m'a trop donné bien avant l'envie
J'ai oublié les rêves et les "merci"
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l'envie de vivre et le désir
Et le plaisir aussi
Qu'on me donne l'envie !
L'envie d'avoir envie !
Qu'on allume ma vie !

On est bien dans l'esprit de ce qu'a voulu dire Balzac (me semble-t-il !).

Voilà, je vais m'arrêter là … Une première expérience balzacienne ratée. Je retenterai sûrement mais par un livre plus facile à aborder.
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