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Critique de Laureneb


C'est long - les palais sont décrits avec une abondance de détails, il ne manque aucune gondole ni aucune sculpture ou mosaïque dans ce décor vénitien. C'est fleur bleue voire cu-cul : un homme, un prince plutôt, est divisé entre amour physique, désir charnel, et passion angélique. Et c'est assez incompréhensible et redondant par rapport à d'autres textes De Balzac sur le thème de l'art et du génie.
En effet, comme dans Gambara, Balzac décrit sur des dizaines de pages les différents morceaux d'un opéra. Or, avec mes connaissances musicales limitées, je préfère écouter que lire la description de la musique. A nouveau, il y a un parallèle entre le thème de l'opéra et la vie des personnages : ici, la libération des esclaves juifs d'Egypte fait écho à la domination autrichienne sur Venise. Mais ce parallèle est appuyé à gros traits, sans aucune subtilité. de même, le thème de l'artiste qui va si loin dans son interprétation qu'il est incompris de ses contemporains se trouve déjà dans Gambara et dans le Chef-d'oeuvre inconnu.
Pas un Balzac à lire en priorité donc selon moi.
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