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Critique de AMR_La_Pirate


Dans cette courte nouvelle, un jeune homme pauvre sympathise avec un jeune vicomte lors d'un voyage en diligence de Paris à Moulins ; les deux jeunes gens se livrent à des confidences sur leur vie amoureuse, ayant chacun une maitresse d'âge mûr. La diligence verse et le jeune vicomte est mortellement blessé dans l'accident : avant de mourir, il a le temps de charger son nouvel ami d'une mission auprès de sa maitresse, l'avertir de son décès avant qu'elle ne l'apprenne par le journal et lui rendre ses lettres.
Le narrateur nous promet « une histoire simple et vraie », en fait c'est aussi « un drame presque vulgaire » puisque, arrivé à destination, face à la belle comtesse de Montpersan et à son mari, caricature de gentilhomme campagnard, notre jeune héros aimerait bien prendre la place de l'amant disparu. Nous retrouvons ici brièvement quelques détails de la vie de province, dont la présence de l'inévitable oncle chanoine, d'une femme de chambre dans le secret des amours adultères de sa maitresse et d'un mari sans doute complaisant.
De retour à Paris, le messager raconte son aventure à sa maitresse : « quelles délices d'avoir pu raconter cette aventure à une femme qui, peureuse, vous a serré, vous a dit “oh ! Cher, ne meurs pas, toi ?“ ».
Voilà un texte très peu connu De Balzac qui me laisse une impression de brouillon et d'inachevé. J'ai bien envie de ne pas croire les Anglais qui « vous le savez, regardent les places situées dans cette partie aérienne de la voiture comme les meilleures » et de conclure en rappelant les dangers de voyager sur l'impériale des diligences. Prenez dix minutes pour découvrir cette nouvelle et vous comprendrez ce que je veux dire.
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