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Critique de PtitVincent


Dans cette nouvelle, Balzac raconte l'histoire d'un peintre médiocre, Pierre Grassou dit Fougères. Celui-ci a pourtant étudié chez les plus grands maîtres de l'époque, sans pour autant se familiariser avec leurs savoirs. Chacun de ses tableaux n'est qu'une pâle imitation de peintures déjà vues et seule sa ténacité le font continuer, malgré les conseils de ses pairs. Il vit modestement en plaçant ses tableaux chez Elie Magnus, un vieux grigou. Ses rares revenus sont épargnés chez son notaire, car s'il rêve d'être artiste, Fougères a la mentalité du petit bourgeois.
Lorsque son agent lui propose de faire les portraits de membres d'une même famille, les parents et leur fille à marier, Pierre Grassou accepte et se familiarise avec eux. Ceux-ci admirent l'artiste et apprécie l'homme. Au point de vouloir lui marier leur fille et de l'inviter dans leur villa où le père possède une collection de grands maîtres (Rubens, Rembrandt pour ne citer qu'eux)…
Ici, Balzac fait un portrait au vitriol de la bêtise de la bourgeoisie et de la médiocrité du monde des Arts. Un récit un peu à part de la Comédie humaine mais qui ne manque pas de mordant.
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