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Critique de myrtigal


Décidément les nouvellesDe Balzac sont toujours savoureuses même lorsqu'elles sont extrêmement courtes comme celle-ci. Etude de femme fait à peine vingt pages mais ça n'empêche pas qu'elle soit à la fois vive et dynamique.
Le narrateur c'est Horace Bianchon, le jeune médecin qu'on avait croisé notamment dans le père Goriot ou La peau de chagrin, ici il va nous raconter l'énorme bourde commise par son ami Eugène de Rastignac. Ce dernier rédige une lettre d'amour à une femme mais l'envoie par inadvertance à une autre femme et se trouve à deux doigts de ruiner sa réputation. Les premières pages dans lesquelles Balzac nous fait le portrait de cette comtesse, archétype de la restauration, était particulièrement tranchantes et très plaisantes à lire.
J'ai adoré retrouver Eugène pour qui j'avais eu un coup de coeur dans le père Goriot, on le retrouve ici tout aussi nonchalant et séducteur qu'on l'avait laissé. Horace nous raconte la courte histoire de cette méprise dont il fut le témoin avec une pointe d'humour et sa personnalité sympathique qu'on avait pu aussi voir chez lui.
Bref, Balzac sait faire long comme il sait faire court et c'est toujours un délice.
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