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Critique de joelle58


Pendant mes quelques jours de lecture j'ai vécu à Castellamare, petite île près de Syracuse en Sicile. J'ai parcouru une petite centaine d'année de la vie de ses habitants avec leurs superstitions, leur naïveté sur les miracles attendus de San Agata, patronne de l'île, les commérages inhérents à une vie en vase presque clos, les médisances, l'espionnage des voisins ; en bref tout ce que l'on retrouve dans la vie campagnarde qui vit repliée sur elle-même. On assiste à l'arrivée du progrès avec la radio, les frigos, la télévision, les engins à moteurs, les enseignes lumineuses, l'installation d'une banque, la construction d'un hôtel et d'une piscine et, bien sûr, la venue des touristes après la mise au jour de sites antiques. En toile de fond on retrouve les veuves italiennes bigotes vêtues de noir de la tête aux pieds et les vieux qui jouent à la scopa en buvant le limoncello au café. De 1914 à 2009 on suit principalement Amedeo le « dottore » qui retranscrit dans son cahier rouge les comtes de l'île et, avec sa femme Pina, relance le café du village tombé à l'abandon. Ensuite, pendant la deuxième guerre mondiale, leur fille Maria-Grazia, s'acharne à maintenir l'établissement en activité puis à le transformer pour le rendre attractif vis-à-vis des touristes. Pour moi, un roman facile à lire qui regorge de soleil, de mer, de bougainvilliers mais un peu trop rempli de clichés sur ces italiens retirés sur leur île de 8 kms.
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