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Critique de Marti94


C'est dans le cadre du 8ème prix des lecteurs de ma bibliothèque que j'ai eu l'occasion de lire "Le chien noir", le premier texte de fiction de Lucie Baratte. Il a été publié en 2020 aux éditions du typhon. La sélection a été faite dans le but de soutenir les petites maisons d'édition parce que leur survie est en jeu en ces temps de crise.
J'ai donc commencé par ce conte, parce que j'adore les histoires et aussi pour sa belle couverture.
Tous les ingrédients étaient là pour que je passe un bon moment de lecture et pourtant cela n'a pas fonctionné. Peut-être parce que la référence à barbe bleu est trop évidente.
C'est l'histoire d'Eugénie, la fille du roi Cruel, dont le méchant père (bien nommé) veut se débarrasser en la mariant. Elle a seize ans et tombe mal avec le roi Barbiche. Il va la séquestrer sur une île qui semble maudite. Heureusement, en chemin, elle sauve un chien noir blessé qui va devenir son compagnon. La jeune reine le nomme Chasseur. Elle se trouve moins seule quand Barbiche le tyran (malgré son nom rigolo) part pour une année en lui laissant la clé d'un lieu interdit. Avant, il l'avait violée et lui avait montré des choses épouvantables que je ne dévoilerai pas.
Il faut dire que ce texte est un conte gothique contemporain, avec beaucoup de sang, de boue et un peu de sexe. On comprend que l'autrice veut jouer sur nos peurs et nos perversions mais j'ai trouvé cette lecture parfois laborieuse et surtout sans surprise.
Et puis, je n'ai pas apprécié la postface d'Élisabeth Lemirre qui nous fait une explication de texte. le lecteur n'a pas besoin qu'on lui décode tout, ni de justifier que ce roman s'inscrit dans la littérature féminine parce que la jeune fille ne va pas se résigner. Certes, elle proteste contre un mari pervers et meurtrier mais sa rébellion tient sur une demi-page.
Heureusement, il y a une grande bibliothèque avec des livres magiques. Mais si Eugénie a des draps de la couleur de l'oubli, moi aussi.


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