Ces histoires à faire froid dans le dos, l'amante morte dans les bras du soldat, la fausse servante empoisonneuse, la marquise qui se fait putain, auraient pu fasciner. Elle l'auraient dû. Mais Barbey est trop bavard, il enrobe trop, il discute, il batoille, il décrit tout trop longuement pour ne pas ennuyer un lecteur de nouvelles habitué au vertige rapide et sans fioritures
De Maupassant. Bref, le diabolique, chez Barbey devient barbant, anecdote, blabla de salon, morbide batifolage, que l'on lit avec intérêt mais sans frisson, tellement on s'est habitué au quotidien de l'horreur.
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