Les chemins d'errance de
Michèle Barbier se décomposent en 2 parties principales : une de poésies et l'autre de chansons. La dernière est moins vaste (on peut en avoir un aperçu en musique sur youtube, où quelques extraits nous permettent d'apprécier l'univers de l'auteure). Une belle voix, une prestance sur scène et des airs manouches qui donnent une belle ampleur à ses compositions. "à
Prevert", le métro"...
Michèle Barbier nous fait partager ses chemins d'errance : arrachée à son pays natal, l'Algérie, en pleine guerre d'indépendance, on sent tout le déchirement et la quasi-impossibilité de s'enraciner dans une autre terre...
"Paris
Dans mon pays, comme on t'aimait
Paris
Mais tu nous a tant dédaignés
Paris
Toujours drapée dans ta beauté
De courtisane"
Commence alors, le temps de l'errance...
La poésie de
Michèle Barbier a mis du temps à me séduire et je ne peux pas dire que j'ai été d'emblée sous le charme. Mais au fil de la lecture, l'univers de l'auteure nous happe et certains poèmes m'ont conquise sans réserve : "Toudja", "Un goût de chien", "N'écoute pas", "Toi au loin"... ils donnent force à l'ensemble et nous laissent de belles images en tête une fois le recueil refermé.
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