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Critique de Maroussia_Ivanovna
J'ai aimé le début de ce livre, début original parce qu'il a l'air d'une fin. Je ne dévoile pas grand chose en précisant qu'un prof, Paul, suit la voiture d'un collègue et ami, Kenneth, parce qu'il lui trouve un comportement insolite : il roule lentement en regardant autour de lui, l'air de chercher quelque chose et finalement il se gare. Paul Le confond et se prend un coup de pelle sur la tête. C'est là que tout commence.
Kenneth arrêté, jugé, condamné, l'histoire s'intéresse aux conséquences de son acte. Tout d'abord, nous retrouvons Paul, suivi par une psychologue, Anna. Son traumatisme crânien, en effet, a laissé des séquelles psychologiques, notamment ce qui semble être une amnésie partielle dont le lecteur découvre peu à peu les effets. En accord avec sa thérapeute, il décide de mettre sur papier ses souvenirs de l'épisode traumatisant et ce qu'il en éprouve.
À côté de cela, Paul n'a plus vraiment de vie sociale : il est en congé pour longue maladie, chouchouté par sa femme Charlotte ; reçoit en week-end son fils d'un premier mariage ce qui semble être pénible à son ex-femme ; achète des glaces au marchand ambulant ; croise les autres patients de sa psychologue et c'est quasiment tout.
L'affabulation est bien ficelée. J'ai sauté à pied joints dans l'histoire et ne l'ai plus lâchée : un merveilleux après-midi de printemps sous le ciel gris. Je n'ai rencontré aucune description de scène de crime immonde, nauséabonde, répugnante ; aucun flic au flair prodigieux traînant son lourd passé non plus. Ce qui tient le lecteur en haleine réside dans le déséquilibre de Paul, sa vision de ce qui l'entoure et les réactions de son entourage. Ce n'est jamais ennuyeux car on sait que tout cela va nous conduire à une fin à rebondissement, une fin qui va au-delà des deux issues qu'on peut logiquement imaginer quand on est lecteur de polar.
Pour ma part, j'y ai reconnu brièvement une inspiration similaire à celle qui a engendré Avant d'aller dormir de S.J.Watson, j'ai craint un instant de retrouver la même issue, mais l'analogie n'est qu'une escarbille qui s'éteint aussitôt.
Si vous aimez les polars plus psychologiques que sanglants, ce livre est pour vous. Les amateurs de trash feraient un mauvais choix.
Kenneth arrêté, jugé, condamné, l'histoire s'intéresse aux conséquences de son acte. Tout d'abord, nous retrouvons Paul, suivi par une psychologue, Anna. Son traumatisme crânien, en effet, a laissé des séquelles psychologiques, notamment ce qui semble être une amnésie partielle dont le lecteur découvre peu à peu les effets. En accord avec sa thérapeute, il décide de mettre sur papier ses souvenirs de l'épisode traumatisant et ce qu'il en éprouve.
À côté de cela, Paul n'a plus vraiment de vie sociale : il est en congé pour longue maladie, chouchouté par sa femme Charlotte ; reçoit en week-end son fils d'un premier mariage ce qui semble être pénible à son ex-femme ; achète des glaces au marchand ambulant ; croise les autres patients de sa psychologue et c'est quasiment tout.
L'affabulation est bien ficelée. J'ai sauté à pied joints dans l'histoire et ne l'ai plus lâchée : un merveilleux après-midi de printemps sous le ciel gris. Je n'ai rencontré aucune description de scène de crime immonde, nauséabonde, répugnante ; aucun flic au flair prodigieux traînant son lourd passé non plus. Ce qui tient le lecteur en haleine réside dans le déséquilibre de Paul, sa vision de ce qui l'entoure et les réactions de son entourage. Ce n'est jamais ennuyeux car on sait que tout cela va nous conduire à une fin à rebondissement, une fin qui va au-delà des deux issues qu'on peut logiquement imaginer quand on est lecteur de polar.
Pour ma part, j'y ai reconnu brièvement une inspiration similaire à celle qui a engendré Avant d'aller dormir de S.J.Watson, j'ai craint un instant de retrouver la même issue, mais l'analogie n'est qu'une escarbille qui s'éteint aussitôt.
Si vous aimez les polars plus psychologiques que sanglants, ce livre est pour vous. Les amateurs de trash feraient un mauvais choix.
