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Critique de bran_601


Le mage Denser de Xetesk a invoqué le sort d'Aubemort et les Seigneurs Sorcyers ont finalement été vaincus.
Malgré la perte des pouvoirs des chamans ennemis, les peuples de Balaia doivent toujours faire face aux forces des Ouestiens qui arrivent chaque jour toujours plus nombreux.
Le déséquilibre des forces en présence semble laisser craindre que rien ne puisse plus s'opposer à ce qui semble inéluctable.

Bien qu'Aubemort ait rempli son office sans pour autant détruire le monde, Denser n'a pas réussi à maîtrise tous les aspects de l'invocation et une brèche entre les dimensions a été ouverte dans le ciel.
Cette déchirure dans l'espace-temps ne cesse de s'accroître de jour en jour et fait planer sur le monde une nouvelle menace encore bien plus terrible que celle des Ouestiens car une nuée de Dragons pourraient bien déferler sur le monde pour l'anéantir.
Alors que les forces de Balaia s'organisent désespérément pour résister aux hordes des Ouestiens, les ravens se voient confier, par le pacifique dragon Sha-Kaan, la mission de concevoir le sort permettant de refermer la fissure, et revoilà nos amis repartis dans une course effréné contre-la-montre, à la recherche d'un sort qui n'existe pas mais dont l'avenir des peuples dépend.

Avec Noirzénith James Barclay s'affirme véritablement comme un écrivain de talent et nous livre une oeuvre pour le coup parfaitement abouti de bout en bout, bien loin des errements des débuts du premier volume...
L'histoire reprend directement là où l'auteur s'était arrêté à la fin d'Aubemort, mais ici les enjeux sont multiples et la tension va crescendo.
Adoptant de plus en plus une forme narrative comparable à celle d'un David Gemmell, le récit y gagne donc en fluidité et en dynamisme.

L'auteur développe avec NoirZénith plusieurs arcs narratifs savoureux avec des phases d'action se déroulant sur plusieurs fronts, les intrigues y sont plus complexes, les rebondissements pas toujours prévisibles, l'auteur en profite pour développer son background et notamment notre compréhension des différents collèges de magie, de manière générale l'univers est bien mieux développé que dans Aubemort.
Si Aubemort était le livre de l'apprentissage pour son auteur, NoirZénith est incontestablement celui de l'affirmation : une vraie réussite.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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