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Critique de thepretender
Il existe des livres qui, sitôt ouverts, nous interdisent de les refermer avant de les avoir terminés. L'esprit du jeu de Marie-Pierre Bardou en fait partie, au point, lorsque j'en ai commencé la lecture en juillet, l'avoir aussi vite arrêtée. Était-il si mauvais que cela ? Que nenni ! J'ai bien senti que j'allais être happée rapidement et comme j'étais moi-même en train d'achever l'écriture d'un roman, je ne pouvais me permettre d'être distraite de mon propre récit.
J'ai donc repris ladite lecture vendredi soir et ne l'ai plus lâchée jusqu'à la fin du week-end, ou si peu.
Comme vous le savez, j'ai quelque exigence vis-à-vis d'un romancier. J'attends qu'il me raconte une histoire crédible ; elle peut avoir des aspects déjantés ; le principal reste qu'elle soit bien écrite et construite. Si l'originalité ou le suspense sont au rendez-vous, c'est du bonheur en plus. Qu'importe même si son style est « », je la veux riche et subtile. J'ai horreur des pseudo-auteurs qui cèdent à la facilité, la complaisance, le sentimentalisme et qui présentent une absence manifeste de travail.
Je n'ai pas « adoré » tous les livres de Marie-Pierre Bardou, mais je lui ai toujours accordé une véritable capacité à construire un récit, à brosser une narration, à élaborer des personnages vraisemblables et jamais caricaturaux, à échafauder un dialogue abouti et crédible. Même dans ses ouvrages à 4 mains avec Kathy Dorl, un poil hallucinés, ces qualités s'y trouvaient. Bref, je les ai presque tous lus, avec plaisir et attention, avec quelques favoris parmi eux.
L'esprit du jeu, donc. le roman commence de manière classique, par une présentation des personnages, qu'ils soient acteurs officiels du « jeu » ou faire-valoir apparents. S'y glisse en effet le journal du marionnettiste diabolique, mais aussi les allées et venues de son énigmatique molosse dans l'immense parc ou les états d'âme d'une chatte microscopique vagabondant dans le gigantesque château. Trois domestiques ont également leur carte à jouer dans ce huis clos pesant et inquiétant.
Ce qui semble au départ un challenge original se corse peu à peu : parmi les personnages certains ont des caractères bien trempés, la plupart sont dotés de dons paranormaux, méconnus, entretenus et développés par leurs détenteurs. La tension s'accroît, se relâche pour reprendre de plus belle, vous rendant incapable de lâcher le bouquin ! Personne n'est ni carrément sympathique ni totalement odieux, tous ont quelque chose à cacher. La fin de la première journée laisse un peu le lecteur sur sa faim, ce qui est normal dans un suspense bien mené, nous faisant espérer en une suite toujours plus épicée et explosive de sentiments et de péripéties mêlés.
Ce qui est effectivement le cas ! le rythme de ma lecture a été crescendo, le récit étant ponctué de quelques « anicroches » et d'une révélation à laquelle on ne s'attendait pas nécessairement. le seul bémol pour moi est d'avoir deviné assez rapidement la véritable identité d'un des personnages. Mais bon, ce n'est pas non plus le plus important de l'histoire.
Pour le reste, même sous la torture (quoique…), je ne vous dirai rien. Je ne veux rien « spoiler », en parcourant les avis sur le site des EHJ, j'ai regretté que l'un des lecteurs donne une indication qui m'a un peu énervée ! Quand on aborde un roman à suspense, la moindre des choses est de le respecter ! Il vous faudra donc découvrir le livre par vous-même et je vous promets « seulement » que vous ne serez pas déçus !
Lien : https://agnesboucherdotcom.w..
J'ai donc repris ladite lecture vendredi soir et ne l'ai plus lâchée jusqu'à la fin du week-end, ou si peu.
Comme vous le savez, j'ai quelque exigence vis-à-vis d'un romancier. J'attends qu'il me raconte une histoire crédible ; elle peut avoir des aspects déjantés ; le principal reste qu'elle soit bien écrite et construite. Si l'originalité ou le suspense sont au rendez-vous, c'est du bonheur en plus. Qu'importe même si son style est « », je la veux riche et subtile. J'ai horreur des pseudo-auteurs qui cèdent à la facilité, la complaisance, le sentimentalisme et qui présentent une absence manifeste de travail.
Je n'ai pas « adoré » tous les livres de Marie-Pierre Bardou, mais je lui ai toujours accordé une véritable capacité à construire un récit, à brosser une narration, à élaborer des personnages vraisemblables et jamais caricaturaux, à échafauder un dialogue abouti et crédible. Même dans ses ouvrages à 4 mains avec Kathy Dorl, un poil hallucinés, ces qualités s'y trouvaient. Bref, je les ai presque tous lus, avec plaisir et attention, avec quelques favoris parmi eux.
L'esprit du jeu, donc. le roman commence de manière classique, par une présentation des personnages, qu'ils soient acteurs officiels du « jeu » ou faire-valoir apparents. S'y glisse en effet le journal du marionnettiste diabolique, mais aussi les allées et venues de son énigmatique molosse dans l'immense parc ou les états d'âme d'une chatte microscopique vagabondant dans le gigantesque château. Trois domestiques ont également leur carte à jouer dans ce huis clos pesant et inquiétant.
Ce qui semble au départ un challenge original se corse peu à peu : parmi les personnages certains ont des caractères bien trempés, la plupart sont dotés de dons paranormaux, méconnus, entretenus et développés par leurs détenteurs. La tension s'accroît, se relâche pour reprendre de plus belle, vous rendant incapable de lâcher le bouquin ! Personne n'est ni carrément sympathique ni totalement odieux, tous ont quelque chose à cacher. La fin de la première journée laisse un peu le lecteur sur sa faim, ce qui est normal dans un suspense bien mené, nous faisant espérer en une suite toujours plus épicée et explosive de sentiments et de péripéties mêlés.
Ce qui est effectivement le cas ! le rythme de ma lecture a été crescendo, le récit étant ponctué de quelques « anicroches » et d'une révélation à laquelle on ne s'attendait pas nécessairement. le seul bémol pour moi est d'avoir deviné assez rapidement la véritable identité d'un des personnages. Mais bon, ce n'est pas non plus le plus important de l'histoire.
Pour le reste, même sous la torture (quoique…), je ne vous dirai rien. Je ne veux rien « spoiler », en parcourant les avis sur le site des EHJ, j'ai regretté que l'un des lecteurs donne une indication qui m'a un peu énervée ! Quand on aborde un roman à suspense, la moindre des choses est de le respecter ! Il vous faudra donc découvrir le livre par vous-même et je vous promets « seulement » que vous ne serez pas déçus !
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