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Critique de Mimeko


Jeune étudiant, Tony et deux de ses amis font l'apprentissage des premières amours et pour Tony, c'est Véronica, une jeune fille d'un milieu social supérieur et qui n'accepte pas de relations intimes, le maintenant à distance, un brin manipulatrice. Les trois amis accueillent Adrian, plus intellectuel, plus mature, très brillant mais peut-être plus ombrageux. Après sa rupture avec Véronica, Tony apprend que celle-ci est devenue la petite amie d'Adrian, provoquant une douleur qui lui fera écrire une lettre cruelle à Adrian. Quarante ans ont passé, Tony, retraité reçoit un héritage particulier, une somme d'argent ainsi qu'une correspondance où il apprend le suicide d'Adrian alors âgé de 22 ans, évènements qui vont le replonger dans son passé et surtout dans les souvenirs qu'il a construit et qui vont peut-être s'écrouler.

Avec Une fille, qui danse, Julian Barnes revisite les souvenirs et la façon dont chacun interprète les événements, les déforme pour éviter souffrance ou introspection qui serait trop douloureuse. le courrier reçu quarante ans après - une vie - va agir comme détonateur et le transposer dans ses relations passées et surtout le confronter, en négatif, à sa propre vie, revisiter ses choix de l'époque et peut être lui faire toucher du doigt une certaine vacuité de sa vie, ses échecs, ses renoncements...Une introspection douloureuse le poussant à se souvenir, à interroger sa mémoire,
J'ai aimé ce roman, fait de réflexions sur le passé et les souvenirs que l'on arrange pour que les situations de souffrance se transforment en souvenirs apaisés. J'ai apprécié son style fluide, sa facilité à dépeindre les sentiments les impressions fugaces......Le seul bémol de taille est que je n'ai pas vraiment compris le fin mot de l'histoire, j'ai trouvé dommage qu'un récit que se veut une enquête n'aboutisse qu'à une vérité elliptique et trop ouverte à mon goût.
Au final, une lecture sensible qui me réconcilie avec Julian Barnes , ma première expérience ayant été quelque peu décevante, j'avais trouvé son roman Arthur et George un peu ennuyeux car trop circonstancié.
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