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Critique de Ubikson


Pasolsky est un privé tel qu'on les connait, bourré de clichés, à la différence près que celui-ci le sait, puisqu'il entretient une relation particulière avec son écrivain, John Barnett. Curieux, qu'un personnage de roman connaisse son auteur ? Pas tan que ça au final, mais c'est véritablement ce qui fait le ressort du roman.
Revisiter les années 60 et les mythes américains s'est déjà fait bien souvent dans la littérature, y compris dans les polars, et John Barnett y jette un oeil humoristique en créant des complots farfelus et des personnages hauts en couleur.
Le problème, c'est qu'à force de vouloir être drôle, on force le trait, on exagère les situations rocambolesques, et si le lecteur n'est pas à fond dès le départ, on le perd.
C'est ce qui m'est arrivé, et même si le roman n'est pas mauvais en soi, bien au contraire, disons que je n'étais pas la cible idéale et que le polar humoristique n'est pas ma tasse de thé.
Le véritable point fort du roman, c'est la relation entre l'auteur (factice) et le héros plutôt vivant, et j'ai passé plus de temps à chercher des indices sur l'identité de John Barnett que sur le complot visant le King.

Une lecture intéressante, mais qui ne m'a pas donné envie de découvrir les autres tomes...
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