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Critique de beatriceferon


Où diable est donc passée « la grosse, l'immonde Leroux » ? Apparemment, tout le monde s'en fout !
Un client inquiétant perturbe la disquaire qui a peur d'être prise pour une autre.
Un homme d'affaires subit une injustice au casino de Zurich.
Treize nouvelles (tiens, tiens...) bien noires et bien cyniques évoquent des machinations, des vengeances, des tromperies en tous genres. Toutes engendrent un gros sentiment de frustration provoquée par un impondérable qui fera dévier l'histoire dans une direction à laquelle on ne s'attendait pas du tout. Par exemple, dans « Les jeux sont faits », on se met à la place du narrateur, on éprouve son sentiment de spoliation de ne pouvoir d'aucune manière prouver sa bonne foi.
Parfois, bien sûr, justice et rendue, mais il y a une insatisfaction malgré tout : celle des faussaires qui avaient si bien préparé leur mauvais coup et le ratent pourtant.
J'aimais tout particulièrement me promener dans des endroits que je connais bien, reconnaître ici un événement, là une façade, un commerce qui existent réellement.
Beaucoup de références littéraires et de discrets appels du pied m'enchantent. Par exemple, un personnage s'appelle Lousberg et Baronian, l'auteur, écrit aussi sous le pseudonyme d'Alexandre Lous.
J'ai donc beaucoup aimé ces nouvelles drôles, sardoniques, cruelles. Je dois avoir un petit côté sadique !
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