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Critique de Liliz


Liliz
28 février 2016
Merci à Babelio et à Albin Michel pour ce roman reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.

Le piano dans l'éducation des jeunes filles, titre étrange, à l'allure littéraire, qui a eu le mérite d'attirer ma curiosité de lectrice. Où Stéphane Barsacq souhaite emmener son lectorat ? Quel rapport entre l'éducation féminine et le piano ?
Narrateur principal, Volodia est un jeune homme de trente-quatre ans, maître de conférence en histoire à Paris-IV. Intellectuel et branché, il côtoie les bourgeois bohèmes du tout Paris littéraire et artistique. En bon intellectuel qui se respecte, il décide d'écrire un livre sur l'éducation des jeunes filles au 17ème et 18ème siècle. Vaste projet. Pour cela, il est entouré d'amis et de connaissances prestigieuses.
Sa vie se déroule au rythme de son travail d'enseignant et de l'écriture de son essai. Il rencontre alors une jeune fille, Sonia, dont il tombe éperdument amoureux. Il l'aperçoit dans le métro, la suit et se retrouve au commissariat avec elle. Elle étudie le piano au conservatoire et souhaite plus que tout devenir une grande pianiste. Leur relation est passionnée. Volodia est comme hypnotisé par cette jeune femme, il est littéralement dévoré par cet amour. Mais, Sonia lui préfère son ami cynique, Julien.
Trahi, blessé, Volodia se plonge dans la rédaction de son livre, tout en philosophant sur la définition de l'amour et des femmes. Il rencontrera par la suite Asma, femme mystique et quelque peu étrange, et Sophie Baxter, grande pianiste dont le renommée n'est plus à faire. Un amour profond naîtra de cette relation.

A la fin de cette lecture, je ne sais vraiment pas quoi penser de ce livre. Je suis incapable de dire si j'ai aimé ou non ce roman.
Ce qui est certain, c'est que l'écriture et le style sont impeccables. Tout le roman est très soigné. Stéphane Barsacq apporte de nombreuses références tout au long de son livre et agrémente les relations amoureuses de son personnage d'un regard philosophique. Par conséquent, il faut aussi posséder les mêmes références pour comprendre Volodia et ses états d'âme. J'ai trouvé, par moment, qu'il s'agissait d'un étalage de connaissances pas forcément utiles à la compréhension du roman. C'est dommage. J'ai vraiment eu cette impression de parisianisme qui, depuis quelques années, me gêne profondément en littérature, comme au cinéma. Par le fait, le roman m'a semblé très long et sa lecture parfois ennuyeuse car il n'y a que très peu d'événements et de rebondissements tout au long de ces 350 pages. Ce qui est intéressant, c'est le cheminement de Volodia et sa philosophie des relations humaines.

Le piano dans l'éducation des jeunes filles est dans conteste d'une grande qualité littéraire. Hélas, je suis passée à côté de l'histoire.
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