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Critique de jovidalens


Presque la même couverture, sauf que là, c'est le visage d'un homme déterminé, marqué.
Autant l'ouverture du premier tome se faisait sur du dur : un tribunal de grande instance, autant celle du second tome se fait sur du festif de pacotille ; l'objectif est atteint, il fait parti de la jet-set.
Et ce battant enragé, va s'effondrer sur ses faiblesses. C'est l'homme battu par la vie qui retrouvera la maison familiale, la cité de son enfance. Et c'est avec eux qu'il rebondira.
Beau récit à deux coups : le premier décrivant le personnage et ses failles et le second un bizarre (dés)équilibre entre une réussite professionnelle de paillettes et une solidarité basée sur une culture, une vie commune autour de besoins essentiels.
Encore un beau récit initiatique, où le passage à l'âge d'adulte se signifie par un changement de nom, un changement de look, plus en adéquation avec ses racines, avec les principes de vie choisis.
Baru doit être un passionné de boxe pour connaître aussi bien ce milieu.
Tous les personnages de cette BD ont de l'étoffe, du coffre. Ah, le procès avec les effets de manche de l'avocat et le froufrou de sa robe ! Ici, ça ne gueule plus, ou, quand c'est nécessaire, mais les mots portent juste.
Je me suis bien retrouvée dans la société décrite depuis les médias, les soirées bling-bling, l'embrasement des cités, et la vie quotidienne.
Récit intense, rythmé qui tient le lecteur presque par les tripes, jusqu'à l'épilogue qui conclu avec brio cette BD
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