« Que le soleil ne se couche pas sur votre colère » .
Paul se rendait bien compte de ces risques et de l'ambiguïté que comportait toute manifestation thaumaturgique ou charismatique. Il se justifia par son comportement, qui le distinguait évidemment des magiciens : il ne cherchait ni à flatter ni à séduire ; il n'était pas cupide ; il n'éprouvait aucun désir de ces honneurs dont la divinisation représentait le suprême degré ; il n'utilisait pas les autres pour sa propre gloire ; il parlait toujours clair, sans sacrifier si peu que ce fût à l'hermétisme des formules magiques alors à la mode.