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2,88

sur 117 notes
Je ne sais comment commencer cette critique, de la même façon je suis incapable de me prononcer sur le type de roman que je viens de lire. Et en même temps, je ne peux affirmer que ce roman m'ait déplu, sans qu'il ne m'ait vraiment plu...
Voilà que je m'emberlificote dans ce début de critique sans espoir de me sauver.
Help ! Qui peut m'aider ?
C'est ce que cette jeune femme a dû crier en se noyant dans la mer bretonne...

Car il y a une mort au départ de cette histoire. Une mort bizarre, qui demande à tout le moins quelque éclaircissement. C'est tout naturellement que Simon, le policier de service, se rendra à Ker Annette, la maison surplombant la crique où l'on a découvert le cadavre. Mais cette maison abrite son amour de jeunesse, la belle Maryline, ancien mannequin mariée à un ex-« guitar hero », et reconvertie en propriétaires de chambres d'hôtes. La vie n'y est pas de tout repos, car la fille du couple, les amis du mari et la femme de ménage ne sont pas particulièrement paisibles. Sans compter les hôtes, dont il faut s'occuper. Difficile donc de concilier tout ce petit monde.

Et difficile de définir avec exactitude où l'auteure a voulu en venir.
Roman policier ? Non, pas vraiment. Il n'y a pas de suspens, et tout le monde a l'air de ne pas prendre au sérieux ce cadavre échoué sur la plage. L'épilogue, par ailleurs, n'en finit pas !
Roman d'amour ? Bof... Trop de considérations extraconjugales interviennent, et quand il y a rapprochement des coeurs et des corps, c'est farci de contradictions et même risible.
Roman psychologique, quand même un peu ? Si peu...Oui, à certains moments, les réflexions se voudraient profondes, mais elles sont finalement peu crédibles au vu des réactions des personnages auxquels je n'ai pu m'attacher.
Roman à tendance « philosophie de vie », alors ? Il aurait bien voulu y prétendre, ça oui. Mais les phrases sonnent tellement creux, sont tellement « décontextualisées » et même contradictoires, que c'est difficile d'y adhérer.

Bref, j'ai passé quand même un moment assez plaisant en compagnie de tout ce petit monde, mais je n'arrive pas à me prononcer sur l'état de la mer : agitée ou très agitée ? (à vrai dire, même les descriptions du paysage sont plates).
Je quitte « Ker Annette » sans regret et m'en vais rejoindre une autre chambre d'hôtes dans un autre coin de Bretagne. Bonnes vacances !

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J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman à l'écriture agréable et au ton faussement léger. Sophie Bassignac restitue ici parfaitement l'atmosphère d'une petite station balnéaire (paysages côtiers, mélancolie des jours de pluie,...) et l'humeur de l'héroïne, entre détachement et élans du coeur.

Comme annoncé en quatrième de couverture, l'intrigue policière reste en arrière-plan pour laisser toute la place aux personnages, plus complexes qu'ils n'en ont l'air a priori, qui font tout le charme du roman.
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Une bonne surprise avec ce roman écrit par la jolie plume de Sophie Bassignac.

La villa Ker Annette dans une petite ville balnéaire bretonne sert de cadre de vie à un couple plutôt atypique:

Maryline, la quarantaine, ancien top model a hérité de cette grosse bâtisse en granit et y est venu se réfugier avec William, son mari, une rock-star, loin des strass et des paillettes de la vie d'artiste new-yorkaise et aussi loin de la drogue dans laquelle se perdait le chanteur .

Une maison de bord de mer habitée également par Georgia leur fille adolescente et fréquentée par les amis de William et les hôtes que reçoit Maryline , galerie variée de personnages plus ou moins attachants sans oublier Annick la femme de ménage ...

Un équilibre fragile mais qui tient debout grâce au dynamisme tranquille de Maryline (j'allais dire la force tranquille mais ça fait slogan électoral ...) jusqu'à la découverte du corps d'une jeune femme noyée dans la crique prés de la villa .

William qui rentre souvent ivre la nuit est ,bien sûr, vite soupçonné .

Surgit alors Simon, le policier qui est l'ami d'enfance et le premier amour de Maryline.

On ne s'ennuie pas une seconde, c'est enlevé, bien écrit avec humour, perspicacité ; les personnages gravitant autour du couple apportent tous une touche particulière et bien vu et le tourbillon de sentiments qui s'entrechoquent et se contredisent emporte Maryline vers des tourments dont le lecteur se demande vraiment comment elle va s'en sortir.

Sophie Bassignac propose une fin que j'ai trouvé élégante . Bravo !
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Elle rappelait la Janis Joplin de la fin, grasse et magnifique qui hurlait dans des aigus stridents son désespoir définitif ' Balls and chains Cathy de caen ou de Marseilles prof d anglais. Faisait le Jacques pour les estivants. Ils parlaient fort, dos au panorama. Erwan le diben. Des crépis crème au beurre,des villas kerimper que l’ on appelait Bellagio. Les 24 heures de la bille. Pet sounds. Météo marine coup de grand vent sur kerannette. Pourquoi on ne voit jamais les tourterelles sur la plage ? Il n’y a partout dans la station. Mais elles se tiennent toujours à bonne distance de la mer. Gimme shelter rape murder!i it 's just a shot away et n𠆞st qu’à portée de tir. Been smoking too long Nick Drake. Like a setting sun. Une crique. Aussi pelé que le dos d’un vieux chien. Les bibelots méprisaient les regards. Dans un cadre argenté, une belle femme brune posait, abandonnée sur une ottomane. Je vous présente des Esseintes. Huyssmans J𠆚i évoqué cette idée de Magritte que les objets ne tenaient pas particulièrement à leur nom. Les objets nous aiment. Détrompons nous de leur inertie. Leur intention est de nous protéger de l𠆚venir. L’hystérique idole de son idole. Schwartz-bart le dernier des justes. Elle fut brutalement sortie de ses réflexions par un type qui traversa au feu devant elle. Hernie hiatale. Elle apprit que les deux Japonnais avaient un business de vente de produits bretons par internet. Kabuki. Les maisons Modernes ressemblaient à un dentier. L𠆚mertume cousue au visage. Des Esseintes un mélange de Huysmans et des liaisons fatales. Peut être un peu indécent. La vie sexuelle de nos enfants est une vieille histoire que l’on ne s𠆞st pas encore raconté. Des baguettes de mikado. On grandissait dans des survêtements hideux.une vie de nantis que l’on prenait pour des voyous. Affleurer la caverne d𠆚li Baba. La mauvaise fréquentation de l𠆚utre. Les musées ressemblent à des parkings souterrains et ils ont des bruits de parkings souterrains. Il n’y a plus que les monastères, les abbayes où vous avez la paix. L𠆚mertume est une panne. La laideur est une autre tyrannie. Je me vois ravale au triste rôle du bourgeois d𠆚ppolinaire qui riait bêtement devant les toiles de Cezanne ou de Degas. Des pseudo-historiens du Rock pointilleux et rigide. Ils connaissaient tous la vitesse au compteur avant le pliage définitif sous un 10 tonnes. En latin. de pères sommaires et brutaux, de meres dures de naissance. Elle ne picolait pas. Vous aimez les caramels mous ? Elle priait Dieu pour qu’il la fasse mourir gentiment dans la nuit. Pour l’heure. Elle ilotait en arpentant inlassablement l arête d’un toit. La terrasse du 1er. Les vieux gréements. Oreille interne. Même toc. Pas la mouche à merde. Une feuille de ginkgo. Theatre kabuki ou no Japonnais et d’origami. La trivialité. Les têtes de negre aujourd’hui masque noir. Réglisse fumeur et Potters. Laotseu a dit il faut perdre la voix. Tout l’univers une revue que j𠆚imais bien. Vous devez accepter que les choses changent. Il refusait d’instinct de cohabiter avec son jumeau sombre.
Des le réveil, il avait reconnu les symptômes du mal. Les vieux gréements de la revue chasse marée que j𠆚imais. On ne sait pas trop. Raisonnable un terme très utilisé par l𠆚uteur. J𠆚i du faire et je n𠆚i qu’ été . Tout est mot. Il fallait que je l𠆚ide à m𠆚ider. La différence entre voir et regarder. Des traces de pneus striaient le sable. Vivre et laisser mourir. Mon imprimatur! As usual. On picolait pas mal pour se préparer à l hiver. L’instant présent. La seule mauvaise odeur qui sente bon. Fomentant.
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C'est un agréable roman qui se lit vite et facilement. le style est léger et coulant.
Je ne l'ai pas trouvé plein d'allant et d'humour comme le promettait la quatrième de couverture. Il fait passer un bon moment mais sans plus.
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Bretagne , bord de mer, Maryline et son époux William mènent une vie assez tranquille à Ker Annette la maison familiale de Maryline , là même où elle a grandi .Difficile d'imaginer l'ex- mannequin et l'ex rock star héroinomane passer d'une vie Newyorkaise trépidante et dangeureuse à cette vie provinciale étriquée .Pour le plaisir, Marylin a transformé sa maison en maison d'hôtes.N'oublions pas dans le tableau Georgia, adolescente rondelette en pleine découverte de sa personnalité et de sa sensualité !
La découverte du corps d'une jeune femme noyée dans la crique au bas de la maison , l'irruption dans leur vie de la police et de Simon l'ex ami d'enfance de Maryline , les amis de William pour le moins disjonctés , Annick la femme de ménage avec ses coquards Miss Meridan la cousine de Boston et ses 70 ans ....Une galerie de personnages bien croqués, une écriture pleine d'humour , d'ironie, de tendresse aussi, une femme écartelée entre passé, présent et futur enfant mari amant,....
Une histoire bien enlevée, une écriture agréable, bref ce roman se lit vite et bien sûrement pas un chef d'oeuvre mais un plaisir assuré de lecture , c'est déjà un constat positf !!
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Dans une petite station balnéaire bretonne se trouve la ravissante villa Ker Annette, grande maison de famille devenue un lieu incontournable pour de nombreux estivants étrangers. Ses propriétaires, Marilyne et William ont aménagé cet ancien manoir familial avec des chambres d'hôtes. Tous deux ont passé vingt ans de leur vie à New-York. Elle était manequin international, lui était rock star. Rien de moins. le monde dans lequel le couple gravitait a eu raison d'eux : un trop plein de sophistication, d'apparences trompeuses, de tapage, de paillettes... et une sévère addiction à l'héroïne pour William.
C'est dans cette villa que William a sevré son mal. C'est dans cet endroit familier (Marilyne y a passé toute son enfance) qu'elle se régénère jour après jour. La Bretagne, ce bord de mer, son ressac, ses criques sauvages, son air vivifiant, son soleil d'été bienfaisant, ses souvenirs d'antan... Un recommencement pour l'un et l'autre, et pour leur fille Georgia.
Une vie sereine et discrète rythmée par les allées et venues des hôtes de Ker Annette. Entre son activité d'hôtesse et ses promenades quotidiennes en vélo, Marilyne semble heureuse. William mène une existence on ne peut plus calme à écouter de la musique et à voir régulièrement ses amis. Quant à Georgia, la demoiselle est en pleine crise d'adolescence ; en colère contre tout et rien, agressive envers ses parents, s'habillant de plus en plus « court » et se goinfrant...
Mais par un jour de juillet, cet équilibre apparemment parfait va vaciller ; le cadavre d'une jeune femme est découvert sur la crique en contrebas de la villa Ker Annette. le mystère autour de cette mort, la police qui s'insinue, un ancien amant qui resurgit du passé, les fréquentations pas très claires de William, les coquards de la femme de ménage, la disparition d'une bague, un jeune homme derrière ses jumelles, un énigmatique antiquaire, deux japonais et leur « zénitude », la découverte par Georgia de la sexualité, … autant d'événements qui vont se cristalliser autour de Marilyne et remettre en questions (et en cause) sa vie et ce qu'elle souhaite réellement en faire. Car jusqu'ici elle apparaissait comme une sorte de mère, qui faisait en sorte que tout se passe bien pour tout le monde. S'oubliant elle-même.
Sous une légèreté feinte, l'auteure nous parle du couple et de ses affres, de la monotonie, du temps qui passe, de l'adolescence, des rapports parents-enfant, de la vieillesse, de la mort, de l'amour aussi... à travers des personnages haut en couleur parfaitement croqués, et un portrait de femme (celui de Marilyne) fin et sensible.

Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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La côte sauvage, en Bretagne.
Une maison d'hôtes tenue par un couple atypique, du moins pour la région : Maryline, ancien top model a hérité de cette bâtisse en granit et est venue s'y installer avec son époux William, rock-star new-yorkaise ayant décroché de la dope.

Un matin, le corps sans vie d'une jeune femme est découvert sur la petite plage privée.

William, qui rentre souvent ivre la nuit, est soupçonné, ainsi que ses comparses.

L'enquête est menée par Simon, ami d'enfance et premier amour de Maryline.

Marilyne enquête aussi de son côté et se débat contre la nostalgie de moments enfuis et l'attachement à cet époux hors du commun.

Une galerie de personnages hauts en couleur, de l'humour, du rythme et un certain suspense font de ce roman une lecture agréable. Sans plus.
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Un beau décor: la côte bretonne, bien présente, son et odeurs. Un personnage central: Maryline, la quarantaine, ancien top model . William, un guitariste accroc à l"hero et leur fille adolescente Georgia. Ils sont venus habiter en Bretagne et autour d'eux gravitent un certain nombre de personnages plus ou moins clairs, plus ou moins présents. L'intrigue est assez bien ficelée mais je ne comprends pas ce qui a fait que j'avais hâte de refermer ce livre... Je ne me suis pas attachée à cette Maryline que je trouve superficielle, et je n'ai pas trouvé l'écriture agréable.
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Maryline et son mari se sont installés en Bretagne là où Maryline a grandi depuis plusieurs années. le couple a quitté New-York où il menait une vie bien différente. Elle ancien mannequin et lui rocker héroïnomane, ce changement était pour sauver William de ses démons. Maryline a transformé l'ancienne maison en chambre d'hôtes où différents clients séjournent. Elle surveille toujours William du coin de l'oeil et affronte la crise d'adolescence de leur fille boulimique à la forte personnalité. Ce quotidien est chamboulé par la découverte matinale du cadavre d'une jeune fille sur la plage plus bas que la maison.

Dès les premières pages, le ton est donné. Un humour souvent ironique souffle sur les personnages. Seul William et ses manières si délicates semble épargnés car Maryline veille sur lui comme sur un enfant. Maryline est bouleversée car William est rentré ivre après une soirée en compagnie de deux de ses amis la veille de la découverte macabre. Et pour protéger William, Maryline est prête à tout même s'il n'y pas mêlé à cette mort. Et c'est justement en voulant protéger son mari que Maryline va changer la vision de son couple, ses relations avec sa fille.

Un antiquaire pervers, me premier amour de jeunesse de Maryline revenu : tout cela pourrait paraître de trop ou peu crédible. Mais justement Sophie Bassignac sait nous entraîner dans les tourments de son héroïne en jonglant entre comédie et drame, et un sens aiguë pour camper ses personnages. le ton léger des premières pages laisse place à une mélancolie douce sur le couple et de ses remises en question, la mort, l'épanouissement et les choix auxquels on est confronté alors que le temps s'égrène irrémédiablement. Si j'avais été déçue par "un jardin extraordinaire", ce roman m'a réconciliée avec l'auteure !
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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