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Critique de Buzzato


Le livre commence dans un bouge de Londres et se termine dans une gare de Francfort. Entretemps, entrelieu, nous suivons Henri Troppmann à Paris et Barcelone.

Que dire à propos de ce livre? Que Bataille l'avait abandonné et qu'il ne fut publié qu'à la suite de l'encouragement de ces amis? Que le livre est écrit en 1935? Qu'il y déploie les salissures de l'âme humaine et de sa passion morbide pour la mort. Troppmann ne fantasme-t-il pas sur la nécrophilie? ne va-t-il pas jusqu'à imaginer faire l'amour à sa mère qui vient de mourir?

C'est un peu tout cela. Tous les personnes du roman sont mus par une vague autodestructrice, malades, illusionnés et désillusionnés, au bord des fenêtres à de multiples reprises, au bord de l'abîme.

Des débuts de la guerre civile espagnole à la rencontre avec les jeunesses hitlériennes, la fin du roman donne une ampleur insoupçonné au reste du livre qui, il faut bien l'écrire, n'est pas agréable à lire.
Ses relations aux femmes de "sa vie" sont nauséabondes et obscures, sujets de passion et de d'exécration.

A la fin du roman, Dirty s'inquiète de l'arrivée de la guerre, de l'inévitabilité de la mort des enfants, souhaitant la guerre tout en sachant qu'elle est un monstre.

Un concentré de misanthropie à l'aube d'une décennie effroyable pour l'humanité.
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