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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"C'est l'Inuit qui gardera le souvenir du Blanc" est une petit fable dystopique qui nous emmène en 2089 dans les territoires inuits, derniers territoires échappant à la surveillance permanente des autorités.

On navigue entre plusieurs points vues au fil desquels se dessine la société dans laquelle les personnages évoluent.

On suit plus particulièrement la chercheuse Kisimiipunga qui, au cours de sa Première Chasse, tombe sur un européen blessé. Elle essaie alors d'en découvrir plus sur lui, sur son histoire et fini par en apprendre plus sur elle.

Ce livre balaie plein de thématiques: l'environnement, la technologie, les dérives sécuritaires, la culture inuit (ou en tout cas certains pans)... Un bon moment de lecture !
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J'ai tout d'abord été intrigué par le titre puis par le résumé de ce roman. On nous promet un mélange de thriller et de roman d'anticipation et c'est bien ce que l'on retrouve lors de notre lecture. Mais pas que ! Ce roman est en effet loin de ne représenter que ces genres et je pense que c'est un petit ovni littéraire, loin de tous les styles et à part, hors des sentiers battus.

Les personnages sont bien travaillés malgré la petite taille du roman. Ils représentent différents aspects du monde et de la société, aspects que l'on peut aussi retrouver dans notre monde actuel. Les personnages du monde inuit nous font voyager et nous invite à découvrir une nouvelle façon de vivre, loin de la notre, celle des occidentaux.

L'intrigue est bien construite et développée même si on aurait aimé en lire plus. Cette histoire nous pousse à nous interroger sur notre monde et sur son évolution et représente presque un avertissement sur l'avenir qui pourrait nous attendre si on n'y fait pas attention.

Plus que l'urgence climatique qu'il dénonce, ce livre est un appel à la tolérance et à garder l'humanité intacte, à protéger la différence. L'auteur nous porte avec ses mots, nous prévient et nous emmène dans son univers, avec subtilité et délicatesse. C'est définitivement un livre à lire.
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Paie ta chronique.
Dans 50 ans, les pays les plus riches auront développé un sytème d'ultra surveillance et de traçabilité du monde et des gens.
Dans 50 ans, les peuples Premières Nations auront enfin récupéré leurs terres. Et surtout auront enfin trouvé un moyen de pression pour se faire reconnaître et entendre.
C'est dans ce contexte que nous évoluons, suivant Kisimiipunga, scientifique inuite en plein rite ancestral et Manuel Diaz, gitan devenu détective à la recherche de ce que les Inuits ont mis au point pour se faire entendre du G30.
Attention, rencontre immédiate dans 3, 2, 1 ... boom!

Ce qui s'apparente à une fable dystopique et écologique, se transforme en course poursuite exclusive, se déroulant sur l'ensemble des 251 pages.
C'est dommage, car on touche du doigt la nécessité de se déconnecter, de renouer avec nos racines et de ce qui fait l'essence même de nos sociétés.
Et surtout on passe à côté d'un message plus fort encore quant à l'urgence d'entendre et d'écouter les peuples ancestraux à qui nous avons tout retiré.
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La SF pas trop mon truc à part Barjavel. Et bien celui-ci m'a fait penser à La nuit des temps. En 2089 les autorités savent tout sur le moindre individu puisque les informations sont transmises par un implant incrusté dans le corps. Toute la population terrestre, sauf quelques peuples résistants comme chez les Inuits où les scènes essentielles du roman s'y passent. Une jeune scientifique y applique les gestes de ces ancêtres comme la chasse au caribou. Seule dans l'immensité du blanc, lui apparaît un traîneau tiré par des chiens avec un européen inconscient.
Roman court parsemé de belles pensées sur l'écologie, les valeurs, les traditions à perpétuer.
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2089. Tous les habitants de la planète sont soumis à une stricte surveillance exercée par les gouvernements, via un implant. Impossible de faire un pas sans être muni d'une autorisation. Seules quelques zones échappent à la surveillance mondiale, notamment des régions peu peuplées comme le Groenland où une certaine liberté perdure, avec le maintien de traditions ancestrales. Kisimiippunga, une jeune chercheuse inuit, s'apprête à terminer sa Première Chasse, quand elle rencontre un Européen blessé. Qui est-il ? Que vient-il faire sur la banquise ?

Ce récit de science-fiction sur fond de banquise est bourré de péripéties et se lit avec plaisir. Il regorge également de trouvailles technologiques qui semblent parfaitement plausibles. Ce qui l'est moins, c'est l'heureuse coïncidence qui fait se rencontrer la jeune chasseresse et le blessé. Ce dernier n'est rien d'autre qu'un policier devenu rebelle, que les autorités recherchent activement tandis qu'il poursuivait de la jeune Inuit, pour des raisons qu'il lui expliquera ensuite. C'est elle qui le découvre évanoui, et c'est à elle qu'il doit la vie. C'est alors que le récit s'éloigne du thriller ou de l'anticipation pour prendre un virage mystique : le récit fait la part belle à la culture inuit, qui va permettre à Kisimiipunga d'échapper à ses poursuivants, tandis que certains des membres du commando prennent fait et cause pour eux. C'est sans doute l'intérêt principal de ce roman inclassable
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Avec « C'est l'Inuit qui gardera le souvenir du Blanc », Lilian Bathelot livre un roman d'anticipation aux airs de thriller qui sonne comme un avertissement.
Son récit suit deux actions qui se déroulent simultanément au coeur d'un monde où la technologie règne en maître et où seuls les habitants des zones franches et des nations premières échappent à la surveillance aiguë de leur gouvernement. D'un côté nous faisons la connaissance de Kisimiipunga lors de sa Première Chasse rituelle. Inuit attachée aux traditions elle n'ignore rien du reste du monde puisqu'elle y a fait ses études et qu'elle utilise les dernières technologies pour ses recherches scientifiques dans le cadre de son travail de chercheuse ( dans lequel elle excelle ). D'autre part, au sein d'une équipe de la Sécurité Nationale française, nous découvrons La Gauffre et Damien Coste, lancés aux trousses de leur ancien collègue Manuel Diaz dont la disparition semble être le signe que quelque chose d'important se prépare.
Au fil de l'histoire ces deux récits se mêlent pour finalement n'en faire qu'un et mettre en lumière les rouages d'un conflit géopolitique qui couve depuis longtemps et menace d'éclater.

Kisimiipunga et La Gauffre et Damien représentent deux aspects d'un même monde que tout oppose. Issue d'un peuple premier, la jeune femme a grandi au rythme des récits ancestraux; elle est particulièrement attachée à sa culture et à la liberté relative dont jouit sa communauté ( les Nations Premières se sont en effet battues pour conserver une certaine indépendance ). Les deux hommes sont quant à deux parfaitement intégrés au quotidien hypertechnologique qui est le leur et trouvent normal que tout un chacun doivent se soumettre à d'étroits contrôles dans tous les aspects de la vie ( personnelle ou professionnelle ). Ce sont deux visions de la vie qui s'opposent, Manuel Diaz représentant un pont entre les deux.
Ce monde futuriste hyper connecté fait bien évidemment écho au notre et son évocation a le mérite de faire réfléchir aux possibles dérives du progrès et à ses limites. Les conditions de vie paraissent au premier regard grandement améliorées mais, de plus près, on se rend vite compte que cette évolution est synonyme pour l'Homme d'aliénation. La liberté individuelle a été sacrifiée au nom de la sécurité de tous.
Face à cette réalité au goût amer, on ne peut qu'être solidaire du besoin qu'ont les peuples premiers de préserver leur culture et leur mode de vie ( qui reposent sur le savoir des anciens et sa transmission ). Leur mise à l'écart choisie, et revendiquée, est bien évidemment légitime et salvatrice.
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Roman d'anticipation assez court mais impressionnant car on sort de cette lecture en se disant qu'on est plus très loin de ce monde décrit par l'auteur .
Les pays qui ont misé sur la technologie dominent le monde , des minorités ont choisi l'indépendance mais ne peuvent échapper à la surveillance jusqu'à ce qu'une jeune chercheuse inuit découvre les propriétés des narvals ...
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Je suis contente que les Inuits soient mis en avant dans ce roman d'anticipation. Leur courage, leurs coutumes, leurs légendes et surtout leur volonté farouche de garder leur indépendance. Un hymne à tous les peuples qui résistent pour garder intacte leur identité.
Une lecture et une réflexion pour tous.
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C'est l'Inuit qui gardera le souvenir du blanc est un thriller d'anticipation qui nous emmène en 2089 dans un futur hyperconnecté où chaque être vivant fait l'objet d'une surveillance constante. Lilian Bathelot nous livre ainsi une critique de cette société hypersurveillée dans un récit touchant et profondément humain. L'intrigue est extrêmement bien menée, dynamique dès les premières pages, elle devient bien vite haletante et addictive. L'action est omniprésente dans ce récit offrant des scènes de tensions extrêmes digne d'un très bon thriller et des scènes plus intimistes et émouvantes. Si l'univers reste assez peu développé et en toile de fond du récit, les personnages principaux et surtout celui de la jeune Inuit Kisimii, sont très convaincants. Sans même qu'on s'en aperçoive, les 251 pages de ce court roman suffisent à nous faire aimer ce personnage et nous offrent un histoire complète qui n'aurait rien à envier à un roman de 500 pages.


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Ce roman d'anticipation se déroule en 2089 dans le Grand Nord en terre Inuit. le monde est contrôlé sauf chez quelques peuples indigènes qui ont réussi à échapper à la surveillance grâce à l'étude des narvals par la narratrice. Nous assistons à la première chasse de celle-ci (chasse dont la validation est nécessaire pour être définitivement reconnue adulte par son peuple les Inuits) et au complot ourdi pour prendre le contrôle de son peuple résistant sur fond de chasse à l'homme repenti qui a fait le choix de vivre libre. Autant dire que tout est froid et somptueux dans ce roman. Froid, palpitant, rafraichissant, humain.
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