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Critique de HORUSFONCK


Dargaud, en 1978, inaugurait la collection "Un homme, une aventure".
Dino Battaglia offre le numéro 1 : L'homme de la Légion.
Car, quel homme illustre mieux une aventure que le légionnaire au passé mystérieux et souvent fantasmé?
C'est dans cette première édition que je découvrais une histoire forte, un récit d'hommes, une aventure d'oubli dans le sable algérien.
L' histoire m'avait marquée par son aspect sombre et mélancolique, celui d'une sorte de fatalité désabusée. Cette couleur terne et boueuse des tranchées de 14-18 ravivée sous le soleil et dans les sables d'Afrique du Nord. Cet oubli oublié à l'instant où l'ancien soldat devenu légionnaire retrouve l'officier qui a failli et qui fut lâche lors du premier conflit mondial.
Le légionnaire Moreau ne s'illusionne pas, ni sur le discours du capitaine Desay ni sur sa fin qui sera celle d'un pleutre.
Moreau mourra debout, lui, en légionnaire fidèle à son idéal et à son engagement.
Un belle histoire à découvrir ou redécouvrir, même si le dessin de Bataglia peut dérouter ou sembler moins approprié au propos.
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