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Critique de patlam
Dans un monde où règnent l'iniquité, la misère et la corruption, deux jeunes soldats, seuls survivants d'une bataille effroyable, vont s'attacher à mettre fin au paupérisme et aux privilèges qui gangrènent le royaume en instaurant une nouvelle religion. L'un, à la force de son épée, va conquérir ce monde et bâtir un empire, tandis que l'autre devient le Guide de cette nouvelle liturgie. Sur les vestiges du culte de la Grande Déesse réduit à néant, Evron Mhât, rayonne désormais sur le nouvel empire Andrei. Des années plus tard, sous l'influence d'un grand prêtre arriviste, la menace du chaos se réveille avec le déploiement de la Sainte Phalange, l'armée d'Evron Mhât partie convertir par la force les derniers fidèles du culte interdit. L'île sacrée d'Eliean na Ban-dia Mòr, terre où est née la légende du Dragon-Roi, apparaît alors comme le dernier rempart à l'effondrement de l'empire.
Sur ce canevas aux accents bibliques, Pascale H. Baudat développe une odyssée épique et barbare empreinte de paraboles et de mysticisme. Une fantasy classique, cohérente et bien élaborée mais à la trame scénaristique qui s'avère plutôt simpliste. La mise en place n'en finit pas, multipliant les allusions à de sombres secrets, les non-dits et les comportements équivoques. le récit s'étire en longueur et ne captive pas véritablement l'attention en dépit d'une volonté de la part de l'auteur de faire durer un suspense illusoire jusqu'au dénouement final. Les nombreux mystères se dévoilent avec parcimonie dans d'interminables discours nébuleux et de vagues lieux communs. Les personnages sont fades, sans véritable épaisseur et dans l'ensemble plutôt antipathiques et inconséquents. Beaucoup ne font d'ailleurs que de brèves apparitions sans réelle pertinence. La bataille finale se résume à quelques pages, offrant un banal spectacle qui manque de rythme comme de force et de panache L'aventure s'achève dans la logique et la facilité sans grande surprise ni éclats.
Une fantasy plutôt conventionnelle, pas inintéressante sur le fond ou les idées mais, beaucoup trop diluée dans de laborieux verbiages et de fastidieux piétinements.
Sur ce canevas aux accents bibliques, Pascale H. Baudat développe une odyssée épique et barbare empreinte de paraboles et de mysticisme. Une fantasy classique, cohérente et bien élaborée mais à la trame scénaristique qui s'avère plutôt simpliste. La mise en place n'en finit pas, multipliant les allusions à de sombres secrets, les non-dits et les comportements équivoques. le récit s'étire en longueur et ne captive pas véritablement l'attention en dépit d'une volonté de la part de l'auteur de faire durer un suspense illusoire jusqu'au dénouement final. Les nombreux mystères se dévoilent avec parcimonie dans d'interminables discours nébuleux et de vagues lieux communs. Les personnages sont fades, sans véritable épaisseur et dans l'ensemble plutôt antipathiques et inconséquents. Beaucoup ne font d'ailleurs que de brèves apparitions sans réelle pertinence. La bataille finale se résume à quelques pages, offrant un banal spectacle qui manque de rythme comme de force et de panache L'aventure s'achève dans la logique et la facilité sans grande surprise ni éclats.
Une fantasy plutôt conventionnelle, pas inintéressante sur le fond ou les idées mais, beaucoup trop diluée dans de laborieux verbiages et de fastidieux piétinements.
