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Critique de jvermeer
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« La poésie, pour peu qu'on veuille descendre en soi-même, interroger son âme, rappeler ses souvenirs d'enthousiasme, n'a pas d'autre but qu'elle-même ; elle ne peut pas en avoir d'autre, et aucun poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que celui qui aura été écrit uniquement pour le plaisir d'écrire un poème. » - Charles Baudelaire
Les 19 poésies contenues dans ce petit livre figurent parmi les plus belles du recueil des « Fleurs du Mal » de Charles Baudelaire. de plus elles sont illustrées par une artiste graphiste d'origine polonaise : Anna Ladecka. Pour ceux qui veulent se faire une idée rapide de la poésie Baudelairienne, ce petit livre est l'idéal. Et pas seulement pour les enfants…
Charles Baudelaire commence à écrire les poèmes des « Fleurs du mal » à partir des années 1840, son recueil ne sera publié qu'en 1857 et sera suivi ensuite de rééditions. Il s'agit de l'unique recueil de vers composé par l'écrivain. A sa sortie, Baudelaire le dédie à Théophile Gautier, selon lui « parfait magicien de la langue française ».
La quasi-totalité des poèmes du livre « le Baudelaire » sont contenus dans la partie « Spleen et idéal » des « Fleurs du mal ». le poète exprime son idéal et annonce les déboires qui l'attendent en se repliant sur lui tout en désirant retrouver un monde nouveau.
La muse et maitresse de Baudelaire Jeanne Duval, la « Vénus noire » qu'il connut en 1842 et aima passionnément durant vingt ans, lui inspire ses plus beaux poèmes.
Le serpent qui danse
« Que j'aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau ! »
Âgé de 20 ans, le poète effectue un voyage vers l'île Bourbon et il se souvient de la pêche à l'albatros.
L'albatros
« Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers. »
Comment ne pas voir une analogie entre le chat est la femme.
Le chat
« Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d'agate. »
L'image du viol peut apparaître dans ce « revenant » qui se glisse dans une alcôve.
Le revenant
« Comme les anges à l'oeil fauve,
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit, »
Au cours de ses déambulations dans Paris, Baudelaire croise une passante, rencontre éphémère sans lendemain.
À une passante - Tableaux parisiens, 1860
« La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue… »
Scandalisant la société conformiste de l'époque, le recueil des « Fleurs du mal » fait l'objet d'un procès l'année de sa sortie en 1857 pour outrage aux bonnes moeurs. 6 poèmes sont rejetés. Très amer Baudelaire publie cette épigraphe montrant les sentiments qu'il ressent.
Épigraphe pour un livre condamné - Supplément rajouté en 1861
« Mais si, sans se laisser charmer,
Ton oeil sait plonger dans les gouffres,
Lis-moi, pour apprendre à m'aimer ;
Âme curieuse qui souffres
Et vas cherchant ton paradis,
Plains-moi !... sinon, je te maudis ! »
Lien : http://www.httpsilartetaitco..
« La poésie, pour peu qu'on veuille descendre en soi-même, interroger son âme, rappeler ses souvenirs d'enthousiasme, n'a pas d'autre but qu'elle-même ; elle ne peut pas en avoir d'autre, et aucun poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que celui qui aura été écrit uniquement pour le plaisir d'écrire un poème. » - Charles Baudelaire
Les 19 poésies contenues dans ce petit livre figurent parmi les plus belles du recueil des « Fleurs du Mal » de Charles Baudelaire. de plus elles sont illustrées par une artiste graphiste d'origine polonaise : Anna Ladecka. Pour ceux qui veulent se faire une idée rapide de la poésie Baudelairienne, ce petit livre est l'idéal. Et pas seulement pour les enfants…
Charles Baudelaire commence à écrire les poèmes des « Fleurs du mal » à partir des années 1840, son recueil ne sera publié qu'en 1857 et sera suivi ensuite de rééditions. Il s'agit de l'unique recueil de vers composé par l'écrivain. A sa sortie, Baudelaire le dédie à Théophile Gautier, selon lui « parfait magicien de la langue française ».
La quasi-totalité des poèmes du livre « le Baudelaire » sont contenus dans la partie « Spleen et idéal » des « Fleurs du mal ». le poète exprime son idéal et annonce les déboires qui l'attendent en se repliant sur lui tout en désirant retrouver un monde nouveau.
La muse et maitresse de Baudelaire Jeanne Duval, la « Vénus noire » qu'il connut en 1842 et aima passionnément durant vingt ans, lui inspire ses plus beaux poèmes.
Le serpent qui danse
« Que j'aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau ! »
Âgé de 20 ans, le poète effectue un voyage vers l'île Bourbon et il se souvient de la pêche à l'albatros.
L'albatros
« Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers. »
Comment ne pas voir une analogie entre le chat est la femme.
Le chat
« Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d'agate. »
L'image du viol peut apparaître dans ce « revenant » qui se glisse dans une alcôve.
Le revenant
« Comme les anges à l'oeil fauve,
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit, »
Au cours de ses déambulations dans Paris, Baudelaire croise une passante, rencontre éphémère sans lendemain.
À une passante - Tableaux parisiens, 1860
« La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue… »
Scandalisant la société conformiste de l'époque, le recueil des « Fleurs du mal » fait l'objet d'un procès l'année de sa sortie en 1857 pour outrage aux bonnes moeurs. 6 poèmes sont rejetés. Très amer Baudelaire publie cette épigraphe montrant les sentiments qu'il ressent.
Épigraphe pour un livre condamné - Supplément rajouté en 1861
« Mais si, sans se laisser charmer,
Ton oeil sait plonger dans les gouffres,
Lis-moi, pour apprendre à m'aimer ;
Âme curieuse qui souffres
Et vas cherchant ton paradis,
Plains-moi !... sinon, je te maudis ! »
Lien : http://www.httpsilartetaitco..
