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Critique de Hulot


Hulot
20 février 2020
L'auteur nous fait le récit de sa captivité au camp Vietminh 113.

En plus, des corvées , du manque de nourriture, du manque d'hygiène et de médicaments , dans ce camp mouroir, il y avait la rééducation politique ( le fameux lavage de cerveau) qui était assuré par un professeur français sadique et tristement célèbre du nom de Georges Boudarel, acquis eu communisme.

Ce commissaire politique n'avait comme obsession que la division entre les prisonniers pour mieux les humilier lors de séances interminables d'autocritique et de dénigrement.

Ces prisonniers ont connu l'enfer sur terre car les captifs mourraient lentement sans le moindre soin. Pour comprendre : le taux de mortalité dans ce camp a été de 67% de plus que dans les camps de concentration nazi (je ne parle pas des camps d'extermination).

Un exemple du sadisme et de la perversité de Boudarel : lors d'une libération " anticipée" - dont l'auteur fit partie - après des jours de marche dans la jungle et à quelques kilomètres d'un camp français, Boudarel annonça que tout le monde ne pourrait pas être libéré et demanda que ce soit les prisonniers eux mêmes qui choisissent ceux qui repartiraient en captivité.

Boudarel rentrera en France à la fin des années soixante et reprendra ses cours à l'université ....!!!

Je ressors de cette lecture plus qu'ému.
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