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EAN : 9782262009373
Perrin (28/04/1993)
4/5   1 notes
Résumé :
Le 16 avril 1953, un petit groupe de soldats du corps expéditionnaire français en Indochine , prisonniers des forces vietminhs, atteint le camp 113, dans la haute région du Tonkin. parmi eux, le sergent Baylé, agé de 23 ans.
Ecrit voilà 20 ans, ce livre est le récit, sobre et violent, d'une lutte quotidienne contre la mort, qui emportera près de deux détenus sur trois.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
L'auteur nous fait le récit de sa captivité au camp Vietminh 113.

En plus, des corvées , du manque de nourriture, du manque d'hygiène et de médicaments , dans ce camp mouroir, il y avait la rééducation politique ( le fameux lavage de cerveau) qui était assuré par un professeur français sadique et tristement célèbre du nom de Georges Boudarel, acquis eu communisme.

Ce commissaire politique n'avait comme obsession que la division entre les prisonniers pour mieux les humilier lors de séances interminables d'autocritique et de dénigrement.

Ces prisonniers ont connu l'enfer sur terre car les captifs mourraient lentement sans le moindre soin. Pour comprendre : le taux de mortalité dans ce camp a été de 67% de plus que dans les camps de concentration nazi (je ne parle pas des camps d'extermination).

Un exemple du sadisme et de la perversité de Boudarel : lors d'une libération " anticipée" - dont l'auteur fit partie - après des jours de marche dans la jungle et à quelques kilomètres d'un camp français, Boudarel annonça que tout le monde ne pourrait pas être libéré et demanda que ce soit les prisonniers eux mêmes qui choisissent ceux qui repartiraient en captivité.

Boudarel rentrera en France à la fin des années soixante et reprendra ses cours à l'université ....!!!

Je ressors de cette lecture plus qu'ému.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Pour raconter les camps de la mort du Vietminh, pour que l'on sache enfin quel était ce régime qui se réclamait bien fort de la célèbre clémence de l'oncle Hô.
Parce que le Vietminh a fait aussi bien que les nazis ; parce que dans l'horreur et le génocide, ce n'est pas le nombre des victimes qui importe, c'est l'acte, c'est l'idéologie, la perversion, le fanatisme.
Entre Hô Chi Minh et Hitler, comme la différence ne peut être que quantitative, elle n'existe pas.

Si la vérité des camps n'éclate pas un jour, l'Histoire ne sera que mensonge.
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Les Viets ne sont jamais mécontents de voir s'éteindre un grand malade ou un infirme.

Ce sont des témoins gênants, les preuves de leurs mauvais traitements qui disparaissent ainsi.
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