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Critique de Jaes_Hunt
- Pas de spoilers -
J'ai lu Crime et déluge une fois en entier, abandonné sa relecture et ignoré la version livre audio.
Cela dit, ce n'est pas le pire des Agatha Raisin et la personnalité de cette citadine qui ne s'adaptera jamais à la campagne arrive sans mal à me faire sourire. En dehors de passages lourds où on se lasse de la paralysie de la personnalité d'Agatha (comment fait-elle pour rester à ce point figée ? pourquoi n'évolue-t-elle pas d'un iota malgré ses aventures, les morts violentes dans son entourage et toutes les fois où elle a failli être tuée ?), l'humour des situations et des dialogues fonctionne bien. Mrs Bloxby est excellente, comme souvent.
Pour les bases de l'histoire de ce roman, voir le résumé babelio. Je comprends mal pourquoi les gens sur ce site font si souvent des résumés exhaustifs au lieu de rédiger une critique ou de s'intéresser aux thèmes. le conditionnement scolaire ? le thème de Crime et déluge, avec le cadavre d'une jeune femme emporté par une crue dans sa robe de mariée, n'est pas précisément subtil.
Parmi les autres points récurrents des critiques, je retrouve l'agacement et l'incompréhension sur la non-relation d'Agatha avec James ou le personnage de James lui-même.
Le lecteur devrait avoir compris, au plus tard avec le tome 10, que Beaton a un problème personnel avec James ou plus vraisemblablement l'homme qui l'a inspiré. James vous énerve ? Vous en venez à le détester ? Normal, c'est le but de l'auteur.
Ce personnage, détruit lors du tome 6, est le défouloir de l'auteur et elle va le ridiculiser jusqu'à la fin. Beaton a la dent dure et aime la caricature, mais elle s'y prend généralement avec un humour british qui ravit les lecteurs. Pas avec James Lacey et cela nuit à Agatha autant qu'à l'ambiance. J'ai lu de nombreuses séries et sagas, mais j'ai rarement assisté à la destruction illogique et méticuleuse d'un acolyte pourtant essentiel pendant les premiers tomes.
James a donc une ribambelle de remplaçants. Dans cet opus où il est absent, on a droit à un des moins mémorables : John Armitage. Sans relief, sans humour ou charme, il est évidemment, comme tout homme dans la série (Bill Wong n'étant jamais qu'un grand enfant), indigne de la confiance de l'envahissante Agatha. Surtout, il n'apporte rien au récit et au plaisir de la lecture.
Sauf si vous appréciez vraiment Agatha, je vous invite (malgré ma note positive) à abandonner la série et à vous intéresser aux enquêtes d'autres personnages. La qualité des Agatha Raisin ne va cesser de dégringoler, les intrigues ne vont pas voler plus haut et vous avez lu le meilleur de ses situations comiques.
J'ai lu Crime et déluge une fois en entier, abandonné sa relecture et ignoré la version livre audio.
Cela dit, ce n'est pas le pire des Agatha Raisin et la personnalité de cette citadine qui ne s'adaptera jamais à la campagne arrive sans mal à me faire sourire. En dehors de passages lourds où on se lasse de la paralysie de la personnalité d'Agatha (comment fait-elle pour rester à ce point figée ? pourquoi n'évolue-t-elle pas d'un iota malgré ses aventures, les morts violentes dans son entourage et toutes les fois où elle a failli être tuée ?), l'humour des situations et des dialogues fonctionne bien. Mrs Bloxby est excellente, comme souvent.
Pour les bases de l'histoire de ce roman, voir le résumé babelio. Je comprends mal pourquoi les gens sur ce site font si souvent des résumés exhaustifs au lieu de rédiger une critique ou de s'intéresser aux thèmes. le conditionnement scolaire ? le thème de Crime et déluge, avec le cadavre d'une jeune femme emporté par une crue dans sa robe de mariée, n'est pas précisément subtil.
Parmi les autres points récurrents des critiques, je retrouve l'agacement et l'incompréhension sur la non-relation d'Agatha avec James ou le personnage de James lui-même.
Le lecteur devrait avoir compris, au plus tard avec le tome 10, que Beaton a un problème personnel avec James ou plus vraisemblablement l'homme qui l'a inspiré. James vous énerve ? Vous en venez à le détester ? Normal, c'est le but de l'auteur.
Ce personnage, détruit lors du tome 6, est le défouloir de l'auteur et elle va le ridiculiser jusqu'à la fin. Beaton a la dent dure et aime la caricature, mais elle s'y prend généralement avec un humour british qui ravit les lecteurs. Pas avec James Lacey et cela nuit à Agatha autant qu'à l'ambiance. J'ai lu de nombreuses séries et sagas, mais j'ai rarement assisté à la destruction illogique et méticuleuse d'un acolyte pourtant essentiel pendant les premiers tomes.
James a donc une ribambelle de remplaçants. Dans cet opus où il est absent, on a droit à un des moins mémorables : John Armitage. Sans relief, sans humour ou charme, il est évidemment, comme tout homme dans la série (Bill Wong n'étant jamais qu'un grand enfant), indigne de la confiance de l'envahissante Agatha. Surtout, il n'apporte rien au récit et au plaisir de la lecture.
Sauf si vous appréciez vraiment Agatha, je vous invite (malgré ma note positive) à abandonner la série et à vous intéresser aux enquêtes d'autres personnages. La qualité des Agatha Raisin ne va cesser de dégringoler, les intrigues ne vont pas voler plus haut et vous avez lu le meilleur de ses situations comiques.
